Comment Verstappen a fait la différence…
Héros du week-end en F1, Max
Verstappen, vainqueur devant les deux McLaren, a privé Oscar
Piastri d’une quatrième victoire de rang. Un nouveau succès pour le
Néerlandais que le quadruple champion du monde a bâti dès le
premier virage.
« Montez le volume et rendez-vous au premier virage »,
a pris l’habitude de dire le célèbre commentateur F1 de la chaîne
Canal Plus Julien Fébreau. Ce dernier ne croyait pas si bien dire
ce dimanche lors d’un Grand Prix d’Emilie-Romagne, septième manche
de la saison, qui a souri de nouveau à Max Verstappen alors que
tous les spécialistes s’attendaient à un nouveau triomphe de l’une
des deux McLaren, surtout après le début de week-end d’Oscar
Piastri et de Lando Norris.
C’est en effet dès le premier virage, certes situé loin après la
grille de départ, que « Mad Max » a bâti sa deuxième
victoire de la saison, sa 65e en carrière. Parti en deuxième
position derrière un Piastri qui ambitionnait à Imola de poursuivre
sa superbe série en signant une quatrième victoire consécutif lui
qui s’était déjà imposé quatre fois avant de positionner sa voiture
à la place du poleman dimanche, le Néerlandais n’a pas pris le
meilleur départ, ni même une excellente impulsion, contrairement
notamment à un George Russell supersonique dès les premiers tours
de roues. Il n’est pas non plus parvenu tout de suite à dépasser le
jeune Australien toujours solidement installé aux commandes du
classement du championnat du monde après sa troisième place
derrière Norris dimanche.
Piastri : « Max m’a
clairement surpris »
Le quadruple champion du monde a attendu le premier virage pour
passer devant son rival, au prix d’une manœuvre osée mais qui a
payé. Dépassé par l’extérieur par le futur vainqueur, Piastri s’est
retrouvé derrière le pilote Red Bull, sans jamais réussir à
récupérer la tête. Ni le voir venir sur le moment. « Max m’a
clairement surpris, je pensais clairement que j’avais les choses
sous contrôle », a avoué ensuite l’Australien, qui s’en
voulait après-coup.
« Si c’était à refaire, je freinerais dix mètres plus
tard. » C’est justement au freinage que Verstappen a fait la
différence dimanche en faisant le pari de freiner au dernier moment
et de relâcher très tard pour conserver le maximum de vitesse pour
pouvoir doubler l’Australien.
Un coup de poker sur lequel est revenu ensuite le Néerlandais,
plutôt content du tour (de passe-passe, diront certains) qu’il
venait de jouer au pilote McLaren. « J’ai vu que l’adhérence
était bonne en faisant l’extérieur (…) J’ai freiné tard et je me
suis rendu compte que j’emmenais beaucoup de vitesse lorsque j’ai
relâché la pédale. » L’expérience a assurément parlé
dimanche.
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