Chavancy, place à la nostalgie
À l’avant-veille de la rencontre
entre le Racing 92 et Montpellier, Henry Chavancy a confié ses
impressions à l’approche de la fin de saison. Et surtout, de sa
carrière.
La douceur du printemps signifie que la saison régulière de Top
14 s’achève bientôt. Et pour certains, la fin de cet exercice
2024-2025 est aussi celle d’une carrière. Henry Chavancy est
concerné. Le centre du Racing 92 s’apprête à refermer le chapitre
d’une histoire débutée en 2007 déjà au Racing 92. Moins de vingt
ans plus tard, le Français est donc toujours là avec le club ciel
et blanc. Mais d’ici peu, l’international tricolore (5 sélections)
ne portera plus le maillot des Racingmen. Alors en attendant,
Chavancy en profite un maximum, d’autant qu’en parallèle, l’équipe
alto-séquanaise est assurée de son maintien.
À l’avant-veille du dernier match de la saison régulière à
domicile, le natif de Strasbourg a abordé ses dernières semaines en
qualité de joueur du Racing 92. « Les sentiments sont
mitigés, reconnait le joueur à Rugbyrama. Il y a déjà de
la joie d’être au rendez-vous, de pouvoir fouler une dernière fois
cette pelouse : beaucoup de paramètres – les aléas de forme, les
blessures…- auraient très bien pu faire que je ne participe pas à
ce match-là. Cette fin, j’ai la chance de la choisir. Mais il y a
aussi de la nostalgie, forcément. J’ai pris ma première licence au
Racing en 1999. J’y ai vécu des moments extraordinaires et quand je
me retourne, je suis fier du chemin parcouru. »
Chavancy : « Le début d’une
nouvelle vie »
Comme indiqué, le Racing 92 a deux matchs (Montpellier puis
Lyon) devant lui pour bien finir la saison. Pour autant, en cas de
succès lors de ses deux rencontres conjugués à des
contre-performances de ses adversaires, l’équipe francilienne peut
aller chercher quelque chose en plus. Et cette optique rassure
Chavancy : « On était encore dans une situation difficile
il y a quelques semaines, reconnait le centre. Le maintien
est un gros soulagement car ça m’aurait fait mal au cœur de quitter
le Racing sur une descente. Montpellier, ce n’est pas un match qui
compte pour rien. Mathématiquement, on a encore des chances de se
qualifier. On se battra jusqu’au bout. »
D’ici peu, le Racingman reviendra à la vie « civile »
mais pas trop, à en croire l’intéressé : « Ce sera le
début d’une nouvelle vie. Je postule aujourd’hui pour une formation
à Limoges, le CDES (Centre de Droit et d’Économie du Sport). Si je
suis pris, j’aimerais dans deux ans endosser en rôle différent dans
ce club du Racing que j’aime profondément. »
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