Alcaraz au rendez-vous de la finale

Un an après avoir remporté Roland-Garros pour la première fois
de sa jeune mais déjà si belle carrière, Carlos Alcaraz n’est plus
qu’à une victoire de conserver son titre Porte d’Auteuil. Le numéro
2 mondial défendra son trophée, dimanche en finale contre Novak
Djokovic ou le numéro 1 mondial Jannik Sinner. Dans la première
demi-finale du tableau masculin, qui opposait ce vendredi sous le
toit du court Philippe-Chatrier Alcaraz à Lorenzo Musetti, le
vainqueur sortant a profité de l’abandon de l’Espagnol au début du
quatrième set alors que le protégé de Juan Carlos Ferrero venait
d’inverser la situation (4-6, 7-6, 6-0, 2-0, abandon).

Cette septième confrontation sur le circuit avait ainsi d’abord
souri au numéro 7 au classement, battu lors des deux duels entre
les deux hommes sur terre battue cette saison (à Monte-Carlo et à
Rome ensuite) mais qui était parvenu à prendre les devants au prix
d’une première manche somptueuse de sa part. Musetti aurait même pu
se détacher en remportant également un deuxième set qui avait donné
lieu cette fois à une très belle empoignade, l’Italien ayant gommé
à deux reprises le break d’avance de son adversaire.

Musetti touché à la jambe
gauche

Pour cela, il aurait fallu qu’il confirme dans le jeu décisif de
cette deuxième manche son excellent début de match. Cela n’a pas
été le cas, la faute à un « Carlitos » ayant
manifestement décidé de passer la vitesse supérieure et qui n’a
laissé aucune chance (7-3) dans ce tie-break à celui qui grimpera
lundi à la sixième place au classement ATP. Le meilleur joueur de
cette saison sur terre battue derrière… Alcaraz n’a plus marqué de
jeu ensuite. Et lorsque le médecin s’est présenté sur le court pour
le manipuler au cours de cette troisième manche à sens unique, tout
le public a compris que Musetti, diminué en raison d’une douleur
(ou d’une blessure) à la jambe gauche, n’était plus en état de
défendre ses chances.

Pas forcément de là à l’imaginer abandonner peu de temps après
néanmoins. Incapable de poursuivre, l’Italien, qui se dirigeait
probablement vers un autre 6-0, a pourtant jeté l’éponge. Et
laisser Alcaraz se préparer pour une deuxième finale de suite à
Paris.