Alex Palou triomphe aux 500 miles d’Indianapolis

C’était la seule course qui lui manquait. Déjà sacré champion
IndyCar à trois reprises, Alex Palou a ajouté les 500 Miles
d’Indianapolis à son riche palmarès. Une semaine après des
qualifications loin d’être idéales avec une sixième place sur la
grille de départ, le pilote espagnol a su déployer une stratégie
gagnante pour passer le drapeau à damier en vainqueur à l’issue des
200 tours du mythique Speedway d’Indianapolis. Une course dont le
départ a été retardé de 45 minutes en raison d’une légère pluie ne
permettant pas de lancer l’épreuve.

Des conditions compliquées qui ont piégé Scott McLaughlin avant
même le drapeau vert, le pilote du Team Penske perdant le contrôle
de sa monoplace alors qu’il essayait de chauffer ses pneus avec des
coups de volant. A peine le drapeau vert agité que Marco Andretti
est allé à la faute après un contact avec Jack Harvey. Auteur d’une
surprenante pole position le week-end dernier, Robert Shwartzman
est très vite rentré dans le rang avant de s’accrocher autant que
possible à la quatrième place.

Un début de course
mouvementé

Avant même le 20eme tour, la pluie a fait son retour mais la
direction de course n’a pas sorti le drapeau rouge, préférant une
neutralisation derrière la voiture de sécurité. Dans une première
moitié de course qui est essentiellement un jeu tactique, le
drapeau jaune a été une nouvelle fois de sortie au 81eme tour quand
Rinus VeeKay est parti en tête-à-queue au moment d’entrer dans les
stands. Dans la foulée, Robert Shwartzman a également commis une
erreur au moment de ravitaller, percutant le mur et plusieurs de
ses mécaniciens avant de jeter l’éponge. A peine la course relancée
au 92eme tour, Kyle Larson et Kyffin Simpson se sont touchés et ont
été contraint à l’abandon.

Pour le pilote McLaren, ça a été l’occasion de quitter au plus
vite le circuit pour rejoindre Charlotte et participer aux 600
Miles de Charlotte dans le championnat NASCAR. Le drapeau jaune
amenant le drapeau jaune, Christian Rasmussen a glissé au moment de
relancer la course au 107eme tour, prolongeant de deux boucles la
neutralisation. C’est à ce moment que les positions ont commencé à
s’affirmer en vue du « money time » avec Conor Daly en tête devant
David Malukas et Alex Palou.

Palou a saisi sa chance pour
l’emporter

Surtout que la course n’a plus été neutralisée jusqu’au dernier
tour. Double tenant du titre, Josef Newgarden a été trahi par sa
mécanique à 65 tours du but. Au jeu des arrêts, Ryan Hunter-Reay a
abordé le dernier quart de la course en tête mais l’ancien
vainqueur de l’épreuve en 2014 a calé au moment de repartir après
son dernier arrêt, voyant ses espoirs de l’emporter s’envoler. Une
109eme édition des 500 Miles d’Indianapolis qui s’est jouée à
quatorze tours de l’arrivée. Alex Palou a pris l’avantage sur
Marcus Ericsson par l’intérieur au premier virage et n’a jamais été
attrapé.

Alors que Nolan Siegel a conclu sa course dans le mur, c’est
sous un dernier drapeau jaune que la course a pris fin. Alors que
Fernando Alonso a tenté sa chance a tenté sa chance en vain à trois
reprises, c’est Alex Palou qui offre à l’Espagne sa première
victoire sur l’ovale d’Indianapolis. Il devance Marcus Ericsson et
David Malukas. Vainqueur de quatre des cinq premières manches de la
saison IndyCar, le natif de Sant Antoni de Vilamajor conforte sa
mainmise sur le championnat.