Amélie Mauresmo se lâche
Amélie Mauresmo est revenue dans
un podcast sur les deux années au cours desquelles elle avait pris
Andy Murray sous son aile. L’ancienne championne avoue qu’elle ne
s’attendait pas à ce que l’Ecossais devienne l’entraîneur de Novak
Djokovic.
Si personne ne s’étonnerait aujourd’hui de voir Novak Djokovic
continuer de miser à l’avenir sur Andy Murray – il est aujourd’hui
question que la collaboration se poursuive jusqu’au prochain
Wimbledon – l’arrivée de l’Ecossais dans le box de l’ancien numéro
1 mondial, avec une première expérience réelle lors du dernier Open
d’Australie en janvier (NDLR : Blessé contre Alcaraz, le Serbe
avait été contraint de jeter l’éponge lors de la demi-finale qui
l’opposait à Alexander Zverev), avait surpris pas mal de monde, y
compris parmi les spécialistes. Et pas des moindres.
Amélie Mauresmo, qui connaît parfaitement Murray pour l’avoir
entraîné pendant pratiquement deux ans, avoue ainsi aujourd’hui
avec du recul qu’elle ne s’attendait pas à voir le double vainqueur
de Wimbledon, papa de quatre enfants, endosser ce rôle de coach
auprès du « GOAT ».
Non pas parce qu’il était question du « Djoker » ou
parce qu’elle n’imaginait pas son ex-protégé passer de l’autre côté
de la barrière, mais en raison du fait que le Britannique venait
tout juste de mettre un terme à sa carrière de joueur.
Mauresmo : « Andy
aime les défis, il est curieux de tout »
« Je pensais qu’il se lancerait dans le coaching, mais pas
aussi tôt. Surtout à cause de sa famille, pour être honnête. Je ne
le voyais pas voyager à nouveau, même s’il voyage moins que
lorsqu’il jouait, mais je ne le voyais pas voyager autant avec ses
quatre enfants », a confié dans un podcast l’ancienne
championne française, qui reconnaît qu’elle avait été
« surprise », mais « pas choquée pour autant ».
« Car c’est quelque chose qui leur ressemble à tous les
deux », a poursuivit l’actuelle directrice de Roland-Garros,
rappelant que Murray n’était pas du genre à reculer devant un
challenge, et ce quel qu’il soit.
Alors quand il est en plus question de l’un de ses proches…
« Il est curieux de tout, il aime les défis (…) Et l’amitié
qu’ils ont est peut-être quelque chose dont Novak avait
besoin. » Et aujourd’hui, l’histoire dure toujours.
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