Antoine Dupont, l’histoire d’amour commence mal
Alors que le Stade Toulousain a
rendez-vous ce dimanche à Mayol pour affronter Toulon en quarts de
finale de la Champions Cup, l’enceinte varoise avait vu les
premiers pas d’Antoine Dupont avec les Rouge et
Noir.
Le Stade Toulousain faisait grise mine, dimanche, après leur
victoire contre Sale en huitièmes de finale de la Champions Cup. Et
pas seulement en raison de la blessure à la cheville d’Ange
Capuoazzo. Si l’essentiel était sauf, le tenant du titre l’ayant
finalement emporté 38-15, la prestation des Toulousains a longtemps
laissé à désirer.
Pour beaucoup, l’absence d’Antoine Dupont s’est clairement fait
sentir. Toulouse devra pourtant une nouvelle fois faire sans son
maître à jouer, dimanche, à Toulon en quarts de finale.
« C’est sûr que ça laisse un très gros trou », a
d’ailleurs admis Antoine Frisch, trois-quart centre du RCT, au
micro de RMC Sport, ajoutant néanmoins : « Mais
je pense qu’ils ont des très bons joueurs comme Graou et Saito. Ça
va être un très gros match, même sans Antoine. »
Et si la dernière confrontation, fin octobre, avait tourné au
cauchemar pour les Toulonnais, étrillés 57-5 à Ernest-Wallon, les
Toulonnais ont quelques arguments à faire valoir. Notamment leur
série de sept victoires consécutives décrochées à domicile en Top
14. Pour retrouver un succès de Toulouse chez le RCT, il faut en
effet remonter au printemps 2016, mais la rencontre avait été
délocalisée à l’Allianz Riviera, à Nice.
Antoine Dupont, première contrastée
Le 9 septembre 2017, Toulon avait dominé le Stade Toulousain
20-16 à Mayol et cette rencontre n’est pas anodine puisqu’il
s’agissait du premier match d’Antoine Dupont avec les Rouge et
Noir. Si le natif de Lannemezan, tout juste arrivé de Castres,
avait donc débuté son histoire avec Toulouse par une défaite, il
avait montré l’étendue de son talent en créant des brèches dans la
défense toulonnaise.
Vingt minutes lui avaient d’ailleurs suffi pour inscrire son
premier essai sous le maillot toulousain mais c’est bien Toulon,
alors dirigé par un certain Fabien Galthié, qui avait et le dernier
mot en l’emportant 20-16. Toulouse, encore meurtri par leur
12e place la saison précédente pouvait néanmoins se
mettre à croire en des lendemains qui chantent.
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