Après Boisson, une autre demi-finale pour le tennis français

Le tennis français brille Porte d’Auteuil. Ce mercredi, après
Loïs Boisson, c’est Edouard Roger-Vasselin qui s’est qualifié pour
les demi-finales de Roland-Garros, cette fois en double. Le
Français et son partenaire, le Monégasque Hugo Nys, têtes de série
n°16, ont éliminé la paire composée du Néerlandais Sander Arends et
du Britannique Luke Johnson, en trois manches (6-4, 3-6, 6-2) et
2h00 de jeu. Dans la première manche, à 1-1, le Français et le
Monégasque ont réussi un break, à leur cinquième opportunité.

Le duo a conservé son avantage jusqu’au bout, avant
d’aller conclure (6-4). Dans la deuxième manche, les deux
duos se sont rendu coup pour coup. Finalement, ce sont Edouard
Roger-Vasselin et Hugo Nys qui ont craqué, au pire des moments, et
plus précisément à 3-4. Dans la foulée, leurs concurrents n’ont pas
tremblé au moment de conclure pour égaliser à un set partout (6-3).
Enfin, dans la troisième et dernière manche, les têtes de série
n°16 ont raté une balle de break d’entrée, avant, finalement, de
prendre le service de leurs adversaires du jour, dans la
foulée.

Roger-Vasselin a déjà remporté
Roland-Garros

Juste après, à 3-1, Roger-Vasselin et Nys ont bataillé, une
ultime fois, sur leur service, en sauvant trois balles de débreak.
A 2-5, alors qu’ils servaient pour rester en vie dans ce match,
Arends et Johnson ont été breakés une ultime fois, pour voir cette
rencontre leur échapper définitivement (6-2). En
demi-finales, Edouard Roger-Vasselin et Hugo Nys se frotteront aux
têtes de série n°5, à savoir l’Espagnol Marcel Granollers et
l’Argentin Horacio Zeballos, associés depuis 2019.

Spécialiste de double, Edouard Roger-Vasselin a remporté,
l’année dernière, Roland-Garros, mais c’était dans le tableau du
double mixte. Déjà associé à l’époque à l’Allemande Laura
Siegemund, le Tricolore s’est, cette année, incliné au stade des
quarts de finale, dans ce même tableau. Le Tricolore a déjà été
sacré en double hommes. C’était en 2014, avec son compatriote
Julien Benneteau.