« Calme-toi !»: Bertrand Latour, accrochage en direct
L’analyse de Bertrand Latour
après le carton plein des clubs français a incité David Ginola à
réagir.
Le PSG a parachevé le sans faute. En l’emportant tranquillement
sur la pelouse de Stuttgart (1-4), les champions de France ont en
effet validé leur qualification pour les barrages de la Ligue des
champions et ainsi rejoint les trois autres représentants de la
Ligue 1, tous qualifiés depuis la semaine dernière.
Lille, en étrillant Feyenoord (6-1), a même fait mieux puisque
le club nordiste a de son côté validé sa qualification directe pour
les huitièmes de finale. Pour Brest, Monaco et le PSG, il faudra
donc en passer par les barrages et il est d’ores et déjà acquis que
le club de la capitale, 15e au classement, affrontera ou
Brest ou Monaco lors des barrages. Deux clubs de Ligue 1 sont donc
d’ores et déjà assurés d’être au rendez-vous des huitièmes de
finale, ce que n’a pas manqué de souligner Bertrand Latour sur le
plateau du Canal Champions Club.
« C’est plus logique qu’il y ait plus de clubs
qualifiés »
« Je préfère me dire qu’on aura forcément deux clubs
français en huitièmes de finale de la Ligue des champions,
a-t-il ainsi confié avant de souligner que ce carton plein obéit à
une certaine logique au vu de la nouvelle formule. Je sais
qu’on est dans une soirée de célébrations et que chacun est ravi
mais on peut aussi estimer, si on est factuel, que sur 36 équipes,
24 étaient qualifiées, ce qui n’était pas exactement la même chose
sur la formule précédente. »
« Donc, c’est plus logique qu’il y ait plus de clubs
qualifiés. Mais notre meilleur représentant, le Paris SG, est
15e. Leur fin de parcours rétablit ce qui aurait dû être
la normalité, a-t-il poursuivi. Ce qui est à célébrer,
c’est Lille qui fait un truc énorme et Brest fait un truc énorme.
Que Paris se qualifie à la dernière journée, on peut voir le verre
à moitié plein. A moitié vide, c’est qu’ils auraient dû l’être
depuis plusieurs journées. »
Des propos qui ont visiblement fait tiquer David Ginola, présent
à ses côtés et qui lui a dit de se calmer en lui tenant le bras.
« Tu peux me dire calme toi, mais c’est la vérité quand même
aussi. De mon point de vue », a alors lancé Bertrand Latour,
bien décidé à avoir le dernier mot.
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