Cherki en équipe de France, c’est validé
Voir Rayan Cherki évoluer parmi
les Bleus de Didier Deschamps, c’est la volonté d’un ancien cadre
de l’équipe de France.
Rayan Cherki réalise sans nul doute la saison la plus aboutie de
sa jeune carrière. Avec 11 buts et 18 passes décisives en 38
matches toutes compétitions confondues à son crédit, le feu-follet
lyonnais s’illustre tant et si bien que les prétendants commencent
à affluer. Des perspectives nouvelles pour l’international
Espoirs tricolore qui pourrait bien franchir un cap
rapidement sous les drapeaux.
« Les joueurs comme ça, ça n’existe quasiment plus dans
le football moderne. C’est un joueur de transition, un joueur
capable de déclencher les actions », souffle sur les
ondes de RMC ce jeudi un Emmanuel Petit qui appelle de ses vœux la
future sélection de l’intéressé chez les A: « Surtout,
c’est un joueur qui manque cruellement en équipe de
France… »
« J’espère que Didier va pouvoir le sélectionner en vue
de la Coupe du monde dans un peu plus d’un an pour pouvoir
l’intégrer. Il fera un bien fou au milieu de terrain, dans la
créativité, dans cette capacité à déclencher les actions, à créer
les espaces, à se trouver dans les petits espaces et les défenses
vraiment concentrées », juge le champion du monde
1998.
Cherki, une cote doublée en quelques mois
Pour l’ancien Gunner, il ne fait aucun doute que Rayan Cherki
est suivi de près outre-Manche. « Tout le monde le regarde
avec un œil vraiment très attentif à l’heure actuelle pour la
saison qu’il est en train d’effectuer. […] Quand on dit
qu’en Angleterre, ils ne le suivent pas, c’est un mensonge hors de
commun dans la mesure où le championnat français est quand même le
vivier du championnat anglais depuis deux
décennies… »
« Ils suivent très bien, sans le dire ouvertement,
ajoute Emmanuel Petit. Ils savent très bien que Cherki est en
train de réaliser sa meilleure saison et que c’est un joueur
exceptionnel et surtout hors norme. » L’été dernier, le
Borussia Dortmund et le PSG s’étaient montrés les plus intéressé,
avec un deal possible à hauteur de 15 millions d’euros à l’époque.
La cote aujourd’hui aurait plus que doublé selon le site spécialisé
Transfermarkt, qui évalue le crack rhodanien à 35 millions
d’euros.
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