Clap de fin à… 25 ans !
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Pour beaucoup de joueurs de rugby, qu’ils soient professionnels ou amateurs, leur sport préféré rime beaucoup trop souvent avec les blessures. Théo Costossèque fait partie de ces rugbymen qui ont pratiquement passé plus de temps à l’infirmerie que sur les terrains depuis leurs débuts. Au point de préférer arrêter les frais en dépit de l’amour qu’ils portent toujours au ballon ovale. Parfois même très tôt. Le troisième-ligne de cette équipe de Vannes reléguée samedi dernier en Pro D2 un an seulement après avoir découvert le Top 14 pour la première fois de son histoire a 25 ans depuis un mois et demi et le voici déjà à… la retraite.
Dans une longue publication sur les réseaux sociaux, le Basque ayant d’abord défendu les couleurs du Racing 92 puis celle de Bayonne, l’un de ses clubs formateurs, a annoncé mardi qu’il ne rejouerait plus au rugby. Ses nombreuses blessures ces dernières années ont amené celui qui n’est plus apparu sur une pelouse de l’élite depuis le 28 décembre dernier à décider de mettre un terme à sa carrière à l’issue d’une saison qui ne l’avait vu disputer que quatre rencontres sous le maillot vannetais, lui qui, comme tous ses coéquipiers, attendaient pourtant énormément de cette première année des Bretons dans la cour des grands. Il a finalement dû déchanter, dans la lignée de ses saisons précédentes en Pro D2.
Costossèque : « La chance de vivre des moments inoubliables »
Lassé, usé, Costossèque préfère en rester là. Il ne se voyait pas continuer de toute façon. « Ce parcours, fait de sacrifices et de passion, a été une aventure incroyable, mais aujourd’hui une page se tourne (…) Après plus de 20 ans à jouer avec ce ballon ovale, c’est avec beaucoup d’émotions que je suis contraint de mettre un terme à ma carrière de joueur de rugby professionnel », a posté le joueur, qui remercie un à un tous les clubs qu’il a traversés ainsi que « tous ceux qui ont cru en (lui) » pour « leur soutien inconditionnel » et assure qu’il quitte le rugby avec « des souvenirs gravés à jamais » et des « expériences qui (l’ont) forgé et (lui) ont appris des valeurs qui iront bien au-delà du terrain. »
Parmi ces « moments inoubliables », (« une chance » de les avoir vécus selon lui »), le joueur retient évidemment ses deux montées en Top 14, avec Vannes et Bayonne, lui qui a eu le privilège rare de connaître par deux fois cette joie que beaucoup ne vivent pas dans leur carrière toute entière. Mais la sienne, elle, est (déjà) terminée.
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@Arsenal 3-0…