Combien coûterait le Vélodrome à l’OM ?
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Le maire de Marseille Benoît
Payan a abordé la question épineuse du stade Vélodrome ce mercredi
sur un plateau de la chaîne L’Equipe.
Le très médiatique maire de Marseille était de sortie ce
mercredi, convié sur le plateau de L’Equipe de Greg, l’émission du
début de soirée de la chaîne L’Equipe. « Fier »
de la saison accomplie par un OM qualifié pour la prochaine édition
de la Ligue
des champions, Benoît Payan a abordé alors de
multiples sujets. Parmi lesquels le stade Vélodrome et sa
propriété.
Aujourd’hui, l’enceinte du boulevard Michelet appartient à la
ville de Marseille. Comme le Parc des Princes appartient à Paris.
Mais contrairement à son homologue Anne Hidalgo, le premier édile
de la cité phocéenne se verrait bien céder le vaisseau amiral de
ses installations sportives. Un mastodonte qui coûte cher à ses
administrés.
« C’est un stade qui n’est pas rentable, qui coûte
énormément d’argent, souligne celui qui dirige Marseille
depuis décembre 2020. Ce n’est pas la meilleure affaire du
siècle. Ça peut se résoudre si un jour un club, l’OM décide de
l’acheter. Et s’il a de l’argent pour l’acheter. Mais il faut
énormément d’argent pour acheter ce stade, c’est un sacré pari sur
l’avenir. Après, on sait que les grandes équipes européennes sont
propriétaires de leur stade… »
Un Vélodrome valorisé à 1 milliard ?
Si revente il devait y avoir néanmoins, Benoît Payan insiste sur
un point: ce ne sera pas à n’importe qui. « Si Panzani ou
un fond de pension me dit: « Je viens, j’achète », je ne
suis pas vendeur. Ce que je veux, c’est un actionnaire sérieux à
l’Olympique de Marseille. Si demain McCourt dit: « On
achète », c’est envisageable. Mais pour l’instant ce n’est pas
sur la table. C’est une opération complexe parce qu’il y a le stade
et il y a tout ce qui est autour. Donc c’est une opération qui se
valorise à peu près à un milliard d’euros. »
A un milliard d’euros, pas sûr que Frank McCourt ne se laisse
tenter. En 2013, le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci,
alors candidat aux élections municipales de 2014, jugeait
indispensable la vente du stade Vélodrome. « Nous sommes
une ville pauvre, qui s’est payée un stade mais qui n’a pas les
moyens de se le payer en réalité. Ce stade est payé sur le dos des
Marseillais », soufflait alors l’intéressé sur les ondes
d’Europe 1. La somme de 300 millions d’euros était évoquée à
l’époque pour trouver acquéreur.
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