Coup de théâtre à New York !

Tom Thibodeau et les Knicks, c’est fini ! Cinq ans après son
arrivée à la tête de la franchise new yorkaise, le coach de 67 ans
a été démis de ses fonctions ce mardi. Une décision qui intervient
deux jours après l’élimination des Knicks en finale de la
Conférence Est, un stade de la compétition qu’ils n’avaient plus
atteint depuis 25 ans. Mais comme en 2000, ils ont été éliminés par
Indiana, sur le score de 4-2.

Malgré ce résultat plus que correct (une finale de Conférence
Cleveland-Boston était plutôt attendue au vu de la saison
régulière), la direction de la franchise souhaite impulser un
nouvel élan pour aller encore plus haut, New York attendant une
finale depuis 1999 (défaite 4-1 contre San Antonio) et un titre
depuis 1973 (victoire 4-1 contre les Los Angeles Lakers).

« Notre organisation est entièrement concentrée sur la conquête
d’un championnat pour nos fans, a déclaré le président de l’équipe,
Leon Rose, dans un communiqué. Cette volonté nous a conduits à
informer Tom Thibodeau de notre décision de changer de direction.
Nous ne remercierons jamais assez Tom pour s’être investi corps et
âme chaque jour en tant qu’entraîneur principal des New York
Knicks. »

Thibodeau a redonné le sourire aux
Knicks

Arrivé en juillet 2020 en remplacement du coach intérimaire Mike
Miller, Tom Thibodeau, qui avait été assistant chez les Knicks
entre 1996 et 2003, a de suite apporté sa touche, et conduit la
franchise en play-offs dès sa première saison, où il a d’ailleurs
été élu coach de l’année. Les Hawks ont perdu au premier tour
contre Atlanta, puis ont déçu la saison suivante en finissant
onzièmes de l’Est. Mais ils ont bien rebondi, grâce notamment à des
joueurs comme Jalen Brunson, Julius Randle ou Karl-Anthony Towns,
et ont enchaîné deux demi-finales de Conférence (défaite 4-2 contre
Miami en 2023 et 4-3 contre Indiana en 2024) et donc la finale de
cette année.

Premier coach à finir avec au moins 50 victoires lors de deux
saisons d’affilée depuis Pat Riley il y a 30 ans, Tom Thibodeau a
toutefois été critiqué pour son refus de faire souffler ses cadres,
souvent très fatigués en fin de saison, et sa volonté de s’appuyer
sur seulement sept à huit joueurs. Evan Fournier, qui est passé de
80 à 27 matchs joués sous ses ordres, en est témoin. Les Knicks
vont donc se mettre en quête d’un nouvel entraîneur, tout comme
Phoenix d’ailleurs, qui n’a toujours pas trouvé le successeur de
Mike Budenholzer, viré mi-avril.