Coup de tonnerre annoncé en tête du Vendée Globe !
Malgré le retard affiché par
Yoann Richomme face à Charlie Dalin, le skipper de Paprec Arkéa est
convaincu de pouvoir rattraper son rival alors que les deux
navigateurs abordent le sprint final.
La bagarre continue de faire rage à tous les étages sur le
Vendée Globe. Et cela vaut en premier lieu dans la lutte pour la
victoire entre Charlie Dalin et Yoann Richomme.
Le premier nommé s’est pourtant construit une belle avance ces
derniers jours. Alors que les deux hommes étaient au coude à
coude au moment de franchir l’équateur, le skipper de Macif Santé
Prévoyance compte en effet près de 180 milles d’avance sur son
rival.
Pour autant, Yoann Richomme veut toujours croire en ses chances
de victoire sur ce Vendée Globe. Alors qu’il a pris une option plus
à l’est que son adversaire et néanmoins ami, les prévisions
météorologiques augurent d’un sérieux rapproché entre les deux
hommes. Tandis que Charlie Dalin devrait buter sur une zone de vent
faible à l’approche de l’archipel des Açores, le navigateur varois
devrait en effet profiter de vents plus portants. Une aubaine
inespérée pour le skipper de Paprec Arkéa.
Un Vendée Globe encore incertain ?
« Je vais jouer franc-jeu avec vous. Je pensais,
jusqu’à hier soir (mercredi), qu’il n’y avait vraiment aucun
moyen de refaire mon retard. Sauf qu’en fait, j’ai un peu
routé Charlie depuis. Et je trouve qu’en fait, il arrive un peu tôt
sur la dorsale, a-t-il ainsi confié dans une interview à
Ouest France. Donc, il bute
dans la molle, apparemment. C’est ce que je vois. Donc, les
routages, normalement, donnent un rapprochement assez considérable
entre moi et Charlie… »
« Après, je me méfie toujours de ces routages. Je
ne suis pas en train de dire que je ne vais pas pouvoir le
rattraper totalement. Mais en tout cas, je devrais pouvoir m’en
rapprocher, apparemment, a poursuivi le deuxième du
Vendée Globe. Donc, j’ai hâte de voir ça. En tout cas, tout ce
que je sais, c’est qu’une fois qu’on a passé l’anticyclone des
Açores, on est au portant. Et forcément, c’est une allure qui m’est
plutôt favorable. Après, je pense qu’entre se rapprocher et le
doubler, je pense il y a une grosse marge. »
Pour l’heure, Charlie Dalin fait plus que se défendre sur ce
Vendée Globe. Alors qu’il avait vu son poursuivant revenir à 160
milles dans la nuit, il a repris une quinzaine de milles d’avance
au pointage de 7 heures .
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