Deschamps trahi par un cadre des Bleus
A moins d’un an de la Coupe du
monde 2026, Didier Deschamps et son équipe de France ont enregistré
une nouvelle pas franchement réjouissante.
La Coupe du
monde 2026, c’est déjà demain pour les Bleus. Du 11
juin au 19 juillet de l’autre côté de l’Atlantique. Ce rendez-vous
majuscule, l’équipe de
France devrait en être, pour un ultime défi sous les
ordres de Didier Deschamps. Un sélectionneur national qui ce jeudi
peut toutefois déplorer une annonce un tantinet déstabilisante.
Comptant parmi les cadres défensifs de l’armada tricolore, Théo
Hernandez, du haut de ses 27 ans, a pris un drôle de pari.
Rejoindre dans la fleur de l’âge le concernant la Saudi Pro League,
l’élite du football saoudien. Et ce dans les rangs d’Al-Hilal,
champion déchu cette année par Al-Ittihad, l’équipe de Karim
Benzema et N’Golo Kanté.
Kanté, justement, voilà l’exemple à suivre pour Hernandez.
L’infatigable milieu de terrain étant le seul à avoir été rappelé
par Didier Deschamps depuis qu’il a rallié le Moyen-Orient. Avant
l’Euro 2024, l’ancien poumon de Chelsea avait alors impressionné,
avant de s’essouffler sérieusement pendant la compétition et de
sombrer contre l’Italie, quelques mois plus tard, dans le cadre de
la Ligue des nations (défaite 1-3 au Parc des Princes).
Un salaire démesuré forcément persuasif
Pour un si jeune et prometteur élément, le choix de carrière
interpelle fatalement. Et Didier Deschamps d’être particulièrement
attentif à l’évolution de ses protégés en club, quitte à donner son
avis parfois sur les destinations potentielles de ses joueurs.
Reste pour Théo Hernandez une réelle opportunité financière. De
celles qui ne se présentent qu’une fois sans doute.
Débauché à l’AC Milan pour un peu plus de 30 millions d’euros
par le club de Riyad, l’ancien Matelassier et Merengue percevra en
Arabie saoudite un salaire annuel de 20 millions d’euros. Soit près
de quatre fois plus qu’aujourd’hui en Lombardie. A voir si le jeu
en vaut la chandelle et si cette décision ne va pas profiter à un
certain Lucas Digne, le premier rival de l’intéressé au poste de
latéral gauche chez les Bleus.
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