Djokovic y est presque !

Ce Novak Djokovic est décidément incroyable. Mais surtout
imprévisible. Eliminé d’entrée à Monte-Carlo comme à Madrid, le
Serbe n’avait toujours pas gagné le moindre match cette saison sur
terre battue (deux matchs, deux défaites) avant de poser ses
valises cette semaine à Genève pour son dernier rendez-vous sur la
route de Roland-Garros.

Une nouvelle désillusion pour l’ancien numéro 1 mondial aurait
eu tout de très inquiétante au moment de retrouver le tournoi
parisien, qu’il avait quitté en quarts de finale l’an passé mais
sans pouvoir disputer le match qui l’attendait contre Casper Ruud
en raison d’une blessure au genou droit.

C’est là où le « Djoker » est sensationnel. Au moment
où on ne l’attendait plus ou presque, le « GOAT » est en
effet parvenu à se hisser en finale. Et le voici à une victoire
uniquement de ce fameux centième titre sur le circuit autour duquel
il tourne depuis un moment sans pour autant réellement s’en
approcher. Cette fois, l’homme aux 24 sacres en Grand Chelem touche
au but.

Hurkacz est en grande
forme, Djokovic est prévenu

Vingt-quatre heures après avoir célébré son 38e anniversaire en
prenant sa revanche face à l’Italien Matteo Arnaldi, qui lui avait
fait mordre la poussière d’entrée à Madrid, Djokovic, numéro 6
mondial mais tête de série numéro 2 du tournoi suisse, a écarté de
sa route le Britannique Cameron Norrie, 90e au classement. Certes,
le champion olympique des JO de Paris 2024 a souffert face à
l’ancien numéro 8 mondial. Il a néanmoins eu le dernier mot (6-4,
6-7, 6-1) après avoir balayé Norrie dans la dernière manche et
laissé passer une balle de match dans le jeu décisif du deuxième
set.

Le Serbe, toujours 99 titres sur le circuit à son palmarès pour
le moment, sera opposé samedi en finale au Polonais Hubert Hurkacz,
bourreau en une heure pile (6-3, 6-4) de l’Autrichien Sebastian
Ofner au lendemain de son exploit face à Taylor Fritz, tête de
série numéro 1 cette semaine à Genève. Djokovic ne devrait pas
avoir match facile, mais le jeu, avec ce titre numéro 100 à
l’horizon, en vaut la chandelle. Plus que jamais même.