Domenech et la solution anti-Zidane
Favori à la succession de Didier
Deschamps à la tête de l’équipe de France, Zinedine Zidane n’est
pas le choix numéro un d’un certain Raymond
Domenech.
Ancien sélectionneur des Bleus – avec le parcours que l’on sait
au Mondial 2006 (une finale malheureuse perdue aux tirs au but
contre l’Italie) mais aussi et surtout le fiasco sud-africain de la
Coupe du monde 2010, et son fameux épisode du bus – Raymond
Domenech, sur les différents plateaux de la chaîne L’Equipe,
témoigne régulièrement de son expérience et de son expertise.
Forcément, à l’heure où Didier Deschamps annonce une fin de
règne en 2026 – soit 14 ans après sa prise de fonctions – l’avis de
celui qui dirigea l’équipe de
France de 2004 à 2010 n’a pas manqué d’être demandé,
ce mercredi, dans le cadre de l’émission « L’Équipe de
Greg ». Et Raymond Domenech ne s’est pas défilé.
« Didier a fait ce qu’il fallait pour protéger
l’équipe. Maintenant, la Fédération doit rapidement trancher pour
garantir la sérénité du groupe », estime ainsi l’ancien
rugueux défenseur lyonnais, aujourd’hui âgé de 72 ans. Cela tout en
martelant: « On ne peut pas écarter Thierry
Henry ». Par contradiction à l’enthousiasme naissant
autour de la probable candidature de Zinedine Zidane.
Henry plus légitime que Zidane ?
« Je pense que l’impact médiatique va en faveur de
Zidane, c’est évident. Mais l’important, c’est de désigner un
sélectionneur disponible et capable de rassembler tout le monde,
sans créer de tensions, poursuit Raymond Domenech. Les
sélectionneurs, on ne sait pas ce qu’ils vont faire dans un an ou
deux. Ils pourraient être liés à des clubs, ce qui rendrait les
choses compliquées. Thierry Henry a l’expérience et pourrait
parfaitement s’intégrer dans le projet des Bleus. »
En clair, Raymond Domenech milite en faveur d’un Thierry Henry
qui, à ses yeux, en tant qu’ancien sélectionneur des Espoirs et au
vu de son expérience avec l’équipe nationale belge, a toute la
légitimité pour prétendre au rôle de patron des Bleus. Une prise de
position pas si étonnante alors que le stratège breton, en 2006, a
connu quelques tensions avec Zinedine Zidane, son meneur de jeu
d’alors. Les deux hommes du reste n’ayant jamais entretenu de
relations cordiales.
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