Dopage: C’est fini pour Swiatek
L’agence mondiale antidopage a
annoncé lundi qu’elle ne ferait pas appel de la suspension d’Iga
Swiatek. La numéro 2 mondiale avait été suspendue un mois suite à
un contrôle positif en août dernier à la trimétazidine, un
médicament figurant sur la liste des produits
interdits.
Journée parfaite pour Iga Swiatek. Après sa nouvelle victoire
expéditive, ce lundi en huitièmes de finale de l’Open d’Australie
aux dépens de la jeune lucky loser belge de 23 ans Eva Lys, passée
à la moulinette au même titre qu’Emma Raducanu, précédente
adversaire de la Polonaise, a tour d’avant, la numéro 2 mondiale a
appris une excellente nouvelle. En marge de l’énième démonstration
de l’ancienne numéro 1 mondiale, l’agence mondiale antidopage (AMA)
a en effet annoncé que le dossier autour du cas de dopage de la
quadruple lauréate de Roland-Garros avait été définitivement
refermé.
Alors qu’elle en avait la possibilité, l’instance a en effet
décidé de ne pas faire appel devant le Tribunal arbitral du sport
(TAS) de la sanction de Swiatek, suspendue un mois en fin d’année
dernière suite à son contrôle positif en août dernier à la
trimétazidine (TMZ). Si la substance – un médicament pour le cœur
utilisée notamment pour soigner des angines de poitrine – relevée
dans le sang de la Polonaise l’été dernier alors qu’elle ne
disputait aucun tournoi mais occupait encore la première place
mondiale (dont elle a été délogée depuis par sa rivale biélorusse
Aryna Sabalenka) figure bien sur la liste des produits interdits,
les explications de la championne de 23 ans semble avoir convaincu
l’AMA.
Swiatek n’avait pas cessé
de clamer son innocence
Dans un communiqué, l’agence a ainsi indiqué que les experts
scientifiques de l’AMA avaient estimé « plausible » la
raison invoquée par Swiatek après ce contrôle positif, à savoir une
contamination médicamenteuse. Une justification qui a amené
l’instance à ne pas faire appel de la suspension d’un mois infligé
à la jeune joueuse, qui n’avait cessé depuis de clamer son
innocence. « Nous avons procédé à des tests sur tous les
compléments alimentaires et médicaments que je prenais. Ils ont
montré que la mélatonine que je prenais depuis longtemps, le paquet
que j’avais sur moi et que j’avais utilisé avant Cincinnati, avait
été contaminé pendant la production », avait expliqué Swiatek,
rappelant son « besoin de mélatonine », « parce
qu’avec tous mes voyages, le décalage horaire et tout le stress lié
à mon travail, il m’arrive de ne pas être capable de m’endormir
sans », avait précisé la Polonaise, qui peut désormais
souffler. Quelle journée !
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