Dopage: Un ancien vainqueur du Tour de France se lâche !
Une ex-star du peloton, vainqueur
du Tour de France, a confié qu’elle aurait certainement remporté
davantage de courses si certains de ses concurrents n’étaient pas
dopés.
Le dopage est malheureusement étroitement lié au cyclisme. La
faute à de nombreuses affaires qui ont touché ce sport, notamment
dans les années 1990 et 2000, avec comme symbole l’Américain Lance
Arsmtrong, déchu de ses sept titres sur le Tour de France. Et si
aujourd’hui les scandales se font plus rares, les suspicions
sont toujours présentes.
Parmi les plus beaux palmarès du cyclisme mondial, Vincenzo
Nibali n’a pas échappé aux accusations et soupçons de dopage
lorsqu’il gagnait. Mais l’Italien, qui a pris sa retraite en 2022,
assure ne jamais avoir pris de substance illicite au cours de sa
carrière.
« Je gagnais, j’étais italien et le patron de mon
équipe, Vinokourov, avait un passé ambigu comme d’autres managers.
J’ai été suivi, ils ont fouillé ma voiture et vérifié mon
téléphone, et je suis sûr qu’ils ont aussi fouillé ma maison pour
trouver des preuves qui n’existaient pas. Les cyclistes étaient des
cibles faciles. Je ne me suis jamais dopé de ma vie et, surtout, je
n’y ai jamais pensé. Ils m’ont contrôlé un million de fois, ils
peuvent tester des éprouvettes dans 100 ans. La tête haute,
toujours », a ainsi confié le « Requin de Messine »
au Corriere della Sera.
Nibali: « Si on ne voulait pas, on ne se dopait
pas »
En revanche, Nibali est moins catégorique concernant certains de
ses concurrents du peloton… « Je ne me suis jamais posé la
question de savoir combien j’ai perdu à cause du dopage,
probablement beaucoup, a-t-il déploré. Lors de la Vuelta,
j’ai bataillé avec l’Espagnol Mosquera, qui a été radié par la
suite. Et s’il avait gagné et qu’on ne l’avait pas découvert ? On
allait aux courses comme on allait à la guerre, c’était un fait
culturel pour cette génération. Cela dit, si on ne voulait pas, on
ne se dopait pas. »
Celui qui a remporté les trois grands Tours – la Vuelta (2010),
deux Giro (2013 et 2016) et le Tour de France en 2014 – est
également revenu sur son changement de dimension après sa victoire
sur le Grande Boucle. Une exposition médiatique qui l’a fait
beaucoup souffrir.
« J’étais submergé, écrasé par la popularité, les
sollicitations, les fans et les journalistes, a-t-il raconté.
Quand on se promenait avec le bébé dans la poussette, ils nous
attaquaient. Avec ma femme Rachele, on voulait juste fuir tout et
tout le monde. Puis on s’y est habitués, mais ce n’est qu’en
arrêtant la compétition que j’ai vraiment commencé à
vivre. »
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