Du nouveau dans l’affaire Payet
En proie à une affaire de mœurs
qui a fait grand bruit au Brésil, Dimitri Payet a pu recevoir un
premier verdict de la justice auriverde cette
semaine.
L’aventure brésilienne de Dimitri Payet touche à sa fin. Dans
trois semaines expire le contrat du meneur de jeu au Vasco da Gama,
club de Rio de Janeiro. Avec pour l’intéressé un bilan sportif
moyen (7 buts et 13 passes décisives en 75 matches toutes
compétitions confondues). Et surtout une sale affaire sur les
bras.
Le 29 mars dernier, Dimitri Payet s’est retrouvé visé par le
dépôt de plainte d’une jeune femme, Larissa Ferrari, laquelle
accuse l’ex-international
tricolore « d’agressions physiques,
psychologiques et sexuelles ». Photos d’ecchymoses sur le
corps à l’appui. « C’étaient toujours des punitions. Il
utilisait toujours ce terme de « punition ». Il me
faisait croire que j’étais coupable et que je méritais d’être
punie. Et j’y croyais. Ce n’est qu’après une thérapie que j’ai
réalisé que je ne la méritais pas », dixit la
plaignante.
Après enquête et audition des parties concernées, le parquet de
Rio cependant a demandé cette semaine le classement sans suite du
dossier, faute de preuves accablant le footballeur. Le ministère
public a noté une « empathie » et une
« relation affective étroite » entre la victime
et son bourreau présumés. Une conclusion tirée de l’analyse des
échanges entre les deux amants durant leur relation.
La plaignante fait appel contre Payet
« Les conversations ont rapidement pris une tournure
sexuelle. Larissa et Dimitri, tous les deux consentants, ont
manifesté un penchant pour les pratiques sexuelles sadomasochistes,
incluant des agressions physiques occasionnelles, faisant partie
des fantasmes et fétichismes du couple, souligne le parquet,
relayé par une publication du groupe média Globo. A aucun
moment, dans l’échange de messages, il n’y a eu d’indisposition, de
gêne ou de ressentiment concernant ces traitements. »
Avocate de profession, Larissa Ferrari selon la justice
brésilienne aurait attaqué Dimitri Payet par dépit amoureux,
constatant que ce dernier demeurait impliqué envers sa famille
restée en France. La presse auriverde précise que la plaignante a
d’ores et déjà fait appel de ce premier verdict.
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