Encore un départ depuis l’étranger !
Marion Rousse, la directrice de
l’épreuve, a annoncé jeudi que le Tour de France femmes
s’élancerait de nouveau depuis l’étranger en 2026. Deux ans après
Rotterdam (Pays-Bas), le grand départ sera donné depuis Lausanne,
en Suisse, sur les bords du Lac Léman.
Bis repetita pour le Tour de France femmes. Deux ans après que
l’épreuve s’est élancée hors de France pour la première fois de son
histoire, la course démarrera de nouveau depuis l’étranger en 2026.
Jeudi, Marion Rousse, la directrice du rendez-vous, a annoncé que
le grand départ du Tour de France femmes avec Zwift sera donné
l’année prochaine depuis la Suisse et la ville de Lausanne.
En 2024, c’est Rotterdam et les Pays-Bas qui avaient donné le
coup d’envoi de la Grande Boucle féminine. En 2026, très
précisément le 1er août 2026, à l’occasion de la cinquième édition
du Tour femmes depuis sa création, le peloton s’élancera des bords
du Lac Léman.
« On a choisi la Suisse et le canton de Vaud car ils
étaient candidats pour 2026 ou 2027 depuis la première
année », a expliqué jeudi Marion Rousse, notamment ravie par
le profil très montagneux proposé par la région. « Avec un
grand départ depuis la Suisse, on s’éclate à tracer les parcours.
Et évidemment, avec plusieurs massifs pas loin, ça permet d’aller
chercher de la montagne assez rapidement. »
Rousse : « Cela
prenait sens de partir de là après cinq
ans »
Deux ascensions (3,5 km à 6,1 % puis 3,7 km à 4,5 %) « qui
vont s’enchaîner et écrémer le peloton », à en croire sur le
site de L’Equipe la consultante vedette de France
Télévision, mais aussi un final au fort dénivelé lui aussi (2,3 km
à 5,4%) figureront d’ailleurs au menu de la 1ere étape, néanmoins
réservée aux puncheuses et semblable pour la petite histoire à
l’étape du Tour de France masculin 2022 qui avait souri à Wout Van
Aert.
La deuxième étape de ce Tour de France femmes 2026 s’élancera,
elle, depuis Aigle, avec un crochet par le siège de l’Union
cycliste internationale (UCI), tandis que Genève hébergera le
lendemain la 3e étape. Il faudra en revanche attendre le mois
d’octobre pour connaître la suite du tracé. « Ça prenait sens
de partir de là après cinq ans, comme une sorte de premier bilan du
cyclisme féminin : avec l’UCI et Aigle qui a fait beaucoup pour le
cyclisme féminin, avec Lausanne qui est un beau symbole olympique.
Et je pense que toutes les championnes qui vont passer devant le
musée olympique seront fières », apprécie Rousse.
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