Euroligue: Monaco peut souffler, Paris peut rêver

Billet en poche pour Monaco, Paris peut toujours continuer de
rêver lui aussi d’une qualification directe. Jeudi a débuté la
34eme et dernière journée d’Euroligue. Un dernier acte qui a vu les
Monégasques s’imposer comme à l’aller – mais plus difficilement
néanmoins (83-78, contre 103-92 sur le parquet de la salle
Gaston-Médecin le 21 novembre dernier) – face à l’ASVEL dans ce
duel entre nos deux uniques représentants dans la compétition avant
que Paris ne les rejoigne cette saison. Une 21e victoire qui permet
aux joueurs de Vassilis Spanoulis, toujours quatrièmes et désormais
assurés de conserver cette quatrième place, de valider
officiellement leur ticket pour la phase finale et d’avoir
l’avantage du terrain en quarts de finale, comme cela avait déjà
été le cas lors des deux dernières saisons.

Un succès que la Roca Team doit à sa meilleure entame sur le
parquet de la LDLC Arena, où les doubles champions de France ont
également mieux terminé la rencontre que leurs adversaires, qui
n’ont néanmoins jamais rien lâché à l’image de l’inévitable Théo
Maledon (18 points) mais aussi de Neal Sako et Andre Roberson, tous
deux récompensés de leur énorme match par un double-double (20
points-11 rebonds pour Sako, 14-12 pour Roberson). Il en fallait
davantage cependant pour empêcher cette équipe de Monaco qui
restait sur une défaite de renouer avec terminer la saison
régulière sur une nouvelle victoire. Mike James, auteur de 20
points et 7 passes, y a grandement contribué, au même titre que
Jordan Loyd (16 points).

Le Top 6 reste jouable
pour Paris…

Paris, comme son rival en Betclic Elite, a également fini en
beauté en se reprenant à l’Adidas Arena contre le dernier : l’Alba
Berlin. Portés par Nadir Hifi et Mikael Jantunen (tous deux 15
points) mais également leur habituel leader TJ Shorts (10 points, 7
passes), les joueurs de la capitale, vainqueurs 72-63 et déjà
certains avant ce match de disputer les barrages, auraient même pu
l’emporter beaucoup plus largement s’ils ne s’étaient pas effondrés
dans le dernier quart-temps (24-12). Mais l’essentiel était
ailleurs pour ces Parisiens qui occupent la huitième place en
attendant la suite de la journée vendredi. Dans le meilleur des
mondes (et le plus beau des scénarii), ils peuvent donc encore
arracher une qualification directe. Tout dépendra des résultats de
l’Efes, de Barcelone et de l’Etoile Rouge de Belgrade.