Félix Lebrun tombe de haut, Bourrassaud-Dorr créent la sensation

Nouvelle désillusion pour Felix Lebrun. Le récent champion de
France rêvait de confirmer ses excellents Jeux Olympiques de Paris
2024 en grimpant également sur le podium de ces Mondiaux de Doha.
Il n’en sera rien. Non seulement le Montpelliérain ne s’offrira pas
de médaille mais il s’est de surcroît arrêté bientôt dans le
tournoi. Ce jeudi, un peu à la surprise générale, le numéro 6
mondial a en effet buté sur An Jaehyun dès les huitièmes de
finale.

Battu au bout d’un match qui a obligé les deux joueurs à
disputer sept manches (10-12, 11-9, 14-12, 7-11, 12-14, 11-6,
11-9), le plus jeune des deux frères Lebrun, qui reste néanmoins en
course en double aux côtés de son aîné Alexis, qui avait préféré
renoncer à poursuivre dans le tableau du simple après avoir
ressenti une nouvelle douleur à sa main blessée lors des
championnats de France, peut s’en vouloir.

Non seulement parce qu’il avait mieux démarré le match que son
adversaire en remportant le premier set mais aussi et surtout parce
qu’après avoir recollé à deux sets partout face au 17e au
classement, il avait su enchaîné en enlevant la manche suivante
pour mener 3 sets à 2 et se retrouver ainsi à un set de la
qualification.

L’équipe de France assurée
malgré tout de sa première médaille aux Mondiaux depuis
1997…

Malheureusement pour le double médaillé de bronze des JO de
Paris, il a cédé dans les deux dernières manches et voit la
compétition prendre fin bien prématurément au regard de ses
ambitions. Heureusement, il y a Florian Bourrassaud et Esteban
Dorr. Quelle que soit la suite pour le duo composé des frères
Lebrun, vendredi en fin de matinée, l’équipe de France est d’ores
et déjà assurée de terminer ces Mondiaux avec une médaille. Une
grande première pour le camp tricolore depuis 1997 et le bronze
décroché là aussi en double par Damien Eloi et Jean-Philippe
Gastien.

Plus tôt dans la journée, l’étonnante paire composée de
Bourrassaud et Dorr s’est en effet qualifiée pour les demi-finales
du tournoi de double en disposant en quarts du Roumain Eduard
Ionescu et de l’Espagnol Alvaro Robles, qui avaient fait chuter au
tour précédent les Japonais Tomokazu Harimoto et Sora Matsushima,
classés au deuxième rang mondial. Un sacré exploit que personne
n’avait vu venir à part peut-être les deux Français eux-mêmes.