Florent Manaudou, la triste fin
Alors qu’il s’interroge sur la
suite à donner à sa carrière de nageur, Florent Manaudou a expliqué
ces derniers mois le vide laissé par la natation depuis les Jeux
Olympiques.
Eloigné des bassins depuis cet automne, Florent Manaudou n’a
toujours pas tranché sur la suite. S’il est acquis que les Jeux de
Paris, conclus avec deux médailles de bronze autour du cou, étaient
ses derniers Jeux, le nageur pourrait se laisser tenter par les
Championnats d’Europe, l’an prochain, à Paris.
« Je ne me dis pas que j’arrête parce que j’aimerais
bien arrêter sur un truc cool aux Championnats d’Europe à
Paris, avait-il confié en octobre dernier. Et depuis, le
Villeurbannais de naissance n’a visiblement pas beaucoup avancé
dans sa réflexion.
« Ce n’est pas que je n’ai pas envie de donner l’info, c’est
que je ne sais pas encore si je vais faire une dernière saison
», a-t-il expliqué ce mercredi au Parisien en marge de la
troisième édition de la journée nationale de l’Académie de la
natation. Ce qui est sûr, c’est que si les Championnats
d’Europe n’étaient pas à Paris, je ne replongerais pas. Mais
pourquoi pas ? C’est un bel écrin. On verra dans les mois qui
arrivent. »
La mise entre parenthèses de la natation, après les Jeux de
Paris, a pourtant été difficile à vivre pour Florent Manaudou. Au
point de plonger dans une profonde dépression comme il l’a expliqué
devant les caméras du documentaire « Santé mentale : briser le
tabou », récemment diffusé sur M6. Mais grâce à sa participation à
Danse avec les stars et à son idylle avec sa partenaire de danse
Elsa Bois, le médaillé olympique a remonté la pente, même s’il
ressent toujours un manque.
Florent Manaudou, la peur du vide
« Il y a des moments plus compliqués que d’autres parce
qu’il y a moins de routine. Et la routine me tenait, en tout cas
avant les Jeux et pendant ma carrière. Donc, il y a des
moments que je préfère parce que je ne nage pas, et des moments que
j’aime moins parce que je ne nage pas. Comme dans tout, il y a du
bon et du mauvais », a-t-il expliqué, n’en assurant pas
moins être « heureux ».
« J’aime être dans l’eau, comme quand j’allais à la piscine
avec mon papa le dimanche. Je n’aime pas forcément faire de la
compétition à haut niveau pendant 30 ans. C’est comme tout métier.
Quand on se lève tous les matins pour faire la même chose, au bout
d’un moment, il y a une lassitude qui se met en place, a-t-il
poursuivi. Nager pendant deux heures neuf fois par semaine, ça
ne me manque pas. Avoir un projet qui me tient tous les jours, ça
me manque un petit peu. »
https://www.sports.fr/wp-content/uploads/2025/04/florent-manaudou-4.jpg
