Horner avait trop de pouvoir, selon Ecclestone
L’ancien grand patron de la
Formule 1 Bernie Ecclestone a livré dans les colonnes du Telegraph
son avis sur le licenciement de son ami Christian Horner à la tête
de Red Bull. Le Britannique estime que son compatriote avait trop
de pouvoir au sein de l’écurie autrichienne.
A 94 ans, Bernie Ecclestone continue d’avoir un œil avisé sur la
Formule 1, le sport dont il a été « le grand argentier »
pendant 40 ans, jusqu’à la vente de 100% de ses parts aux
Américains de Liberty Media. Le Britannique a été interrogé par le
Telegraph au sujet du licenciement de Christian Horner
après vingt ans à la tête de l’écurie Red Bull. Et il estime que
son compatriote de 51 ans, dont il est l’ami, avait fini par avoir
trop de pouvoir au sein de l’écurie autrichienne, surtout après le
décès du cofondateur Dietrich Mateschitz en 2022, et cela a fini
par se retourner contre lui.
« Le fait est qu’il y a des gens là-bas qui pensaient qu’il
s’en sortait impunément, qu’il agissait comme si ce n’était pas le
Red Bull Ring, mais le Christian Horner Ring. Tant qu’on tient ses
promesses, les gens ferment les yeux. Mais quand on arrête, les
gens commencent à regarder. Certains se disent : « Je pourrais
faire mieux. » Je sais qu’on lui a suggéré qu’il devrait être
directeur d’équipe et laisser le côté commercial à quelqu’un
d’autre. Son idée était : « Je suis le directeur
général. » Mais rares sont les dirigeants qui peuvent tout
faire, de l’ingénierie aux relations publiques. Il dirigeait
l’entreprise comme il l’entendait. Pendant longtemps, on était prêt
à dire : « D’accord, d’accord, il fait le travail. » Mais
dès qu’on s’écarte un peu, on se dit : « Attendez. »
Ecclestone : « Il s’est pris
pour un gamin de 20 ans »
L’affaire de « comportement inapproprié » envers une
collègue dont il a fait l’objet en début de saison dernière, où il
a été blanchi suite à une enquête interne mais qui le verra être
entendu par un juge du travail en janvier 2026, a également joué en
sa défaveur, selon Ecclestone. « Dans cette affaire dans laquelle
il s’est lancé il y a 18 mois, c’était un idiot. C’était un homme
de 50 ans qui se prenait pour un gamin de 20 ans », reconnait
l’ancien patron de la F1, qui se demande toutefois souvent
« lorsque de telles situations se produisent, pourquoi si la
fille est si bouleversée par les avances de quelqu’un, elle ne dit
pas simplement : « Hé toi, arrête ». »
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