Inter Milan, gros coup dur face au PSG ?

Et c’était bien là la volonté de la
direction de l’Inter, marquée au fer rouge par le scandale révélé
par l’enquête Doppia Curva après la finale de la Ligue des
champions 2023 perdue face à Manchester City. Cette vaste enquête
judiciaire a mis en évidence les liens entre la mafia calabraise et
les puissants groupes ultras des deux clubs de football de la
ville, l’Inter et le Milan AC.

La colère de la Curva Nord

Un procès se tient depuis plusieurs
semaines et vendredi, le parquet de Milan a requis près de 100 ans
de prison contre les seize accusés pour association de malfaiteurs
aggravée par des pratiques mafieuses. Parmi les seize personnes
jugées figure notamment Renato Bosetti, responsable de la Curva
Nord, principal groupe ultra de l’Inter Milan, depuis le meurtre
d’Antonio Bellocco, héritier de l’une des plus puissantes familles
de la mafia calabraise, la ‘Ndrangheta.

Mais la justice italienne n’est pas
la seule à s’être intéressée au dossier. Il en a été de même de la
commission de discipline de la Fédération Italienne, cette dernière
infligeant 70 000 euros d’amende à l’Inter Milan et un match de
suspension à Simone Inzaghi après avoir mis à jour une entente
entre l’entraîneur milanais et le chef de la Curva Nord.

Le groupe d’ultras est vent debout
et a appelé ses abonnés à manifester ce lundi soir devant le siège
du club. « Tous les groupes sont exclus des honteuses
modalités de vente de billets et personne n’entrera au stade»,
a fait savoir la Curva Nord dans un communiqué.