La grosse colère de Julian Alaphilippe
S’il est désormais tourné vers sa
nouvelle aventure avec Tudor, Julian Alaphilippe a eu du mal à
digérer la fin de son histoire avec la Quick-Step, conclue sur une
chute lors des Mondiaux de Zurich.
Une page s’est tournée pour Julian Alaphilippe. Après douze
saisons à la Quick-Step, le coureur tricolore a ouvert un nouveau
chapitre de sa carrière en rejoignant la formation suisse Tudor,
qui évolue en deuxième division. Un virage pris avec un certain
plaisir selon le double champion du monde tricolore.
« Je me sens hyper bien. Un peu comme un junior. Je
ressens un élan de fraîcheur et cela me fait du bien. C’était
vraiment le bon moment pour partir et je l’apprécie. C’est comme
une forme de redécouverte. Je sors de ma zone de confort,
a-t-il ainsi confié dans une interview au Parisien. Le challenge de
retrouver mon meilleur niveau s’offre devant moi et je vais le
disputer avec des nouveaux coéquipiers. En plus, l’ambition de
l’équipe sera de ramener le maximum de points UCI pour avoir un bon
classement et d’obtenir des invitations pour les grandes courses.
Ce mix est nouveau et me motive. Et je suis dans un bon groupe avec
du bon matériel. Cela fait du bien. »
Julian Alaphilippe a préféré « se couper »
Julian Alaphilippe a néanmoins quelques regrets, notamment au
sujet de sa sortie à la Quick-Step. Alors qu’il espérait sortir par
la grande porte lors des classiques italiennes de fin de saison, le
Français a vu son histoire au sein du Wolfpack s’arrêter
brutalement lors des Championnats du monde de Zurich. Conséquence
d’une violente chute en début de course. De quoi le faire ruminer
de longues semaines malgré le soutien de sa compagne et de son
fils.
« J’étais très en colère et je me suis renfermé sur
moi. Non seulement, j’avais mal mais, terminer comme cela, c’était
nul, a lancé Julian Alaphilippe. Alors, je me suis un peu
coupé, notamment des réseaux sociaux. Dès que je suis tombé, j’ai
compris que c’était grave et que tout s’arrêtait comme cela,
en montant dans une ambulance. C’était une chute tellement conne en
plus. Et tout s’arrête ainsi alors que j’avais une grosse
motivation pour ce Mondial. Quand je dis parfois que j’ai un destin
quand même particulier. Ou c’est très haut, ou c’est très bas. Je
l’ai accepté depuis longtemps. Et j’ai pris le temps de bien me
soigner. »
Cette chute n’a pas été le seul coup du sort dont a été victime
Julian Alaphilippe pour sa dernière saison chez la Quick-Step. Il a
également dû composer au début du printemps avec un genou fissuré.
« Déjà, c’était une erreur de l’équipe car je
n’aurais pas dû courir. J’ai été patient et j’ai fait le boulot
malgré la douleur. Je ne pouvais pas performer. Parfois, et pas par
rapport à cette histoire, j’étais trop gentil », a-t-il
regretté à ce sujet.
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