La Rochelle: Deuxième lame fatale pour O’Gara

Epargné par la première lame, Ronan O’Gara (48 ans) ne l’a pas
été par la seconde. Fin mars, le manager du Stade Rochelais, alors
convoqué tardivement par la commission de discipline à l’initiative
des présidents de la Ligue nationale de rugby (LNR) comme de la
Fédération française de rugby (FFR) suite à son attitude sur la
pelouse du stade Mayol de Toulon en janvier dernier avec à la clé
une lourde défaite de son équipe (45-26) face au RCT, avait
uniquement écopé en première instance d’un blâme (au même titre que
son club) et d’une amende de 3 000 euros pour « incorrection
vis-à-vis d’un officiel de match » ainsi qu’ « action
contre un officiel de match ».

O’Gara a finalement vu sa sanction revue à la hausse et sera
suspendu. En deuxième instance, la commission fédérale d’appel a en
effet décidé d’infliger cinq matchs de suspension à l’ancien demi
d’ouverture du XV d’Irlande, déjà suspendu à plusieurs reprises au
cours de sa carrière de joueur mais aussi ensuite d’entraîneur. Un
CV qui a probablement amener la commission fédérale d’appel à avoir
la main plus lourde que la commission de discipline en première
instance.

La Rochelle peut faire
appel

Reconnu coupable d’ « actions contre un officiel de match »
et d’« acte(s) ou parole(s) menaçant(es) envers un officiel de
match », l’ancien responsable de la défense du Racing 92 devra
attendre une éventuelle qualification de son équipe en phase finale
(NDLR : La Rochelle occupe la 7e place, avec le même nombre de
points que Clermont, 6e) pour retrouver le bord du terrain. Sa
suspension de cinq matchs, qui s’applique à compter du 7 mai, date
de la notification du dispositif de la décision, le privera en
effet de la fin de la saison régulière.

Le communiqué de la commission ayant finalement décidé de le
sanctionner plus lourdement rappelle toutefois que le Stade
Rochelais, qui se rendra samedi à Vannes, peut faire appel devant
le tribunal administratif de Versailles de cette suspension. Mais
sous condition « de la saisine préalable obligatoire de la
Conférence des conciliateurs du Comité national olympique et
sportif français ».