Lancaster vers un retour en France ?
Limogé du Racing 92 en février
dernier après un an et demi à la tête du club francilien, Stuart
Lancaster a eu du mal à s’en remettre. Il serait prêt à revenir en
France si on faisait appel à lui.
Le 1er février dernier, Stuart Lancaster était limogé du Racing
92, qui occupait alors la douzième place du Top 14 (il est
aujourd’hui onzième) pour être remplacé par Patrice Collazo.
Depuis, le coach anglais de 55 ans n’a pas retrouvé de travail, sa
candidature pour le poste de sélectionneur de l’Australie n’ayant
pas été retenue, à son grand regret. L’ancien sélectionneur de
l’Angleterre s’est longuement exprimé dans le podcast
Leaders, et est notamment revenu sur sa fin de mission
brutale au Racing 92, où il était arrivé un an et demi
auparavant.
« On perd un peu confiance, a confié le technicien
de 55 ans. Je me suis senti épuisé après le Racing. J’étais un
peu déçu par ce qui s’était passé. Pourquoi continuerais-je à
mettre ma famille dans cette situation, en me lançant dans ce monde
fou du sport en tant qu’entraîneur ? On sait qu’on peut travailler
sans relâche et coacher du mieux qu’on peut, sans pour autant
maîtriser le résultat. Il y a donc, pour la première fois, un
sentiment de désillusion. Je suis encore en train de surmonter
cela ».
Lancaster : « Je
travaillerais probablement sous la direction d’un numéro 1
français »
Stuart Lancaster est désormais prêt pour une nouvelle aventure,
et ne dirait pas non à un retour en France. « Je ne
reviendrais probablement pas en tant que numéro 1, je travaillerais
probablement sous la direction d’un numéro 1 français,
imagine-t-il. Je peux tout à fait retourner dans une
organisation motivée et qui voit du potentiel. Je ne pense pas que
ce soit le cas pour le prochain poste, mais je ne dirais pas non.
Il y a quelque chose que je peux offrir, je suis vraiment motivé
par le fait d’aider les entraîneurs et j’ai également tendance à
toujours tendre la main aux entraîneurs qui ont des difficultés
parce que je sais ce que l’on ressent, à quel point c’est
solitaire. L’hémisphère Sud est toujours un attrait, mais
l’Australie n’est pas près de se concrétiser. La Nouvelle-Zélande a
tendance à ne pas recruter d’entraîneurs étrangers. Il y a
peut-être une ou deux opportunités de nouer des relations en
Afrique du Sud, que j’aimerais bien explorer. L’hémisphère Nord,
bien sûr, offre des opportunités en club et à l’international, mais
encore une fois, tout est une question d’adéquation : il faut être
intéressé et avoir envie d’y aller. » Le message est
passé.
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