Le PSG victime d’un incroyable sabotage ?

Le PSG victime d’un incroyable sabotage ?

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Adversaire du PSG en demi-finale
de la Ligue des champions, Arsenal avait éliminé le club de la
capitale de la capitale en demi-finale de la Coupe des vainqueurs
de Coupe en 1992 après un match retour marqué par une décision
d’Arthur Jorge toujours incompréhensible.

Jusqu’à cette demi-finale de la Ligue des champions entre le PSG
et Arsenal, le club de la capitale n’avait jamais battu les Gunners
en cinq confrontations, devant se contenter de deux maigres matches
nuls en cinq matches. Les deux clubs s’étaient notamment fait face
en demi-finale de la défunte Coupe des clubs champions en 1994. Et
trois semaines après avoir éliminé le Real Madrid pour la deuxième
fois en deux ans, le PSG espérait bien enchaîner contre les
pensionnaires d’Highbury.

Las, après avoir dû se contenter d’un match nul au Parc des
Princes à l’aller, les Rouge et Bleu mordaient la poussière au
retour, surpris dès les premières minutes du match par une tête au
premier poteau de Kevin Campbell. Les hommes d’Artur Jorge allaient
beau pousser pour égaliser, multipliant les occasions, ils se
montraient trop maladroits pour tromper David Seaman et égaliser.
De quoi laisser d’immenses regrets côté parisien.

« C’est terrible. J’ai encore du mal à réaliser. Notre
manque d’efficacité nous coûte très cher. C’est un sentiment amer
qui m’habite ce soir »,
regrette notamment Michel Denisot, le
président du PSG à l’issue de la rencontre. Et les regrets sont
d’autant plus grands qu’Artur Jorge a décidé pour ce match retour
de ses passer des services de Georges Weah, son meilleur attaquant,
lui préférant Raï, qui connaît pourtant une acclimatation
compliquée à Paris. Le Brésilien va d’ailleurs manquer deux grosses
occasions sur la pelouse d’Highbury et le choix du technicien
portugais va être fustigé par Bernard Lama à l’issue de la
rencontre.

Les joueurs du PSG n’ont pas compris

« Pour gagner, il faut marquer des buts. Ils ne nous ont
jamais mis en danger, mais tous nos attaquants étaient sur le banc
de touche… »,
lance-t-il, particulièrement amer. Et
plus de trente ans après cette funeste soirée, l’incompréhension
est toujours de mise chez les Parisiens.

« Si on avait Weah, on gagnait. Il était en pleine
bourre »,
a ainsi confié Patrick Colleter dans les
colonnes de L’Equipe. « Tout le monde s’est posé la
question : pourquoi ? Il fallait qu’on
marque… »,
a abondé Laurent Fournier tandis que Daniel
Bravo a même évoqué un acte de sabotage : « Notre meilleur
joueur sur le banc et Raï avant-centre ! Là, on se dit ‘il est
devenu fou’. Le courant ne passait pas entre eux… Jeai eu
l’impression qu’il sabotait le truc. »

Récemment, David Ginola avait révélé qu’Artur Jorge avait voulu
tenté « un pari ». « J’étais allé voir Denis
Troch pour lui demander pourquoi il avait fait ça. C’était un pari.
Maris à trop vouloir surprendre tes adversaires, tu prends le
risque de prendre ta propre équipe à contre-pied »,

avait-il expliqué.

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