Les Bad Gones réclament le départ de John Textor
Dévastés par l’annonce par la
Ligue de la rétrogradation de l’OL, les Bas Gones appellent de
leurs vœux la disparition « du paysage lyonnais » de John
Textor.
Un séisme a frappé Lyon, mardi. L’annonce par la Ligue de la
rétrogradation de l’Olympique Lyonnais en Ligue 2 a en effet
eu l’effet d’un tremblement de terre dans la cité rhodanienne. Et
après Jean-Michel Aulas, les Bad Gones, principal groupe de
supporters lyonnais, n’ont pas manqué de réagir avec virulence à
cette descente administrative.
Sans surprise, les Bad Gones s’en sont pris à la gestion de John
Textor, à la tête du club depuis son rachat en décembre 2022.
« John Textor n’a jamais été et ne sera jamais l’homme de
la situation. Ce supporter de Botafogo doit maintenant disparaitre
du paysage lyonnais », ont-ils ainsi écrit sur les
réseaux sociaux.
« Nous appelons ses nombreux créanciers à reprendre la
main et à redonner les clefs de l’Olympique Lyonnais a quelqu’un
qui saura respecter notre institution et laver les nombreux
affronts qui lui ont été fait », ont-ils poursuivi,
ajoutant : « Nous appelons au-delà tous les amoureux
de l’Olympique Lyonnais à venir à son secours, et que ceux-là
sachent qu’ils nous trouveront à leur côté pour redresser notre
club, notre raison de vivre.»
Les Bad Gones étaient inquiets
« Textor dehors », ont-ils encore asséné
après avoir révélé avoir envoyé un mail au président lyonnais au
début du mois pour exprimées leurs craintes face à la situation du
club. « Nous avons du mal à comprendre où va le club,
quelle est ta vision et nous pensons que toi comme nous avons créé
une méfiance commune », avaient ainsi fait savoir les Bad
Gones.
« L’OL est connu depuis plus de 30 ans pour la propreté
de son business et de ses affaires. Les transactions avec
Nottingham Forest nous inquiètent, avaient-ils ajouté. Sur
le même sujet, les montages financiers complexes utilisés pour
Almada, Igor Jesus et autres interpellent les fans de l’OL et le
monde du football. Nous avons du mal à comprendre qui détient ces
joueurs, qui a payé pour les détenir et qui profitera du fruit de
leur vente. »
Le mail était resté sans réponse et les Bad Gones en sont
quittes pour constater que leurs « craintes étaient
confirmées. »
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