Les frères Lebrun se sont rassurés

Les Mondiaux de tennis de table se passent très bien pour le
moment pour Alexis et Felix Lebrun. Toujours en course en simple,
les deux frères, qui disputent aussi le double, sont toujours en
lice sur ce tableau également. Ils n’ont d’ailleurs pas fait de
détails ce lundi pour valider leur billet pour les huitièmes de
finale du tournoi après leur cavalier seul (11-4, 11-5, 11-0) face
aux Iraniens Benyamin Faraji et Amirmahdi Keshavarzi.

Beaucoup trop forts pour leurs deux adversaires du jour, les
deux médaillés olympiques n’ont eu besoin que d’un quart d’heure
pour éjecter de leur route la paire iranienne, qui n’a jamais vu le
jour au cours de cette affiche comptant pour le deuxième tour de
ces championnats du monde. Au lendemain de leur qualification dans
la douleur – les Espagnols menaient deux sets à rien avant que les
Lebrun, vainqueurs 7-11, 5-11, 11-4, 11-4, 11-7, n’inversent
complètement la situation pour finalement s’imposer – les champions
de France de la spécialité n’ont pas connu la moindre frayeur ce
lundi à Doha face à ce tandem qui présentait notamment un joueur de
quinze ans (Benyamin Faraji).

Un (rare) 11-0 pour finir
!

Expéditifs, les deux Montpelliérains qui occupaient
respectivement les 6e et 8e rang mondiaux en simple avant le début
de la compétition n’ont laissé que des miettes dans les deux
premiers sets (11-4, 11-5) à l’équipe qui leur faisait face pour
cette deuxième sortie. Dans la troisième manche, le champion de
France (Felix) et son aîné (Alexis), de retour à la compétition
cette semaine après s’être blessé à l’issue de sa défaite contre
son petit frère lors de ces championnats nationaux qui s’étaient
déroulés à Levallois-Perret ont fait encore mieux en ne laissant
aucun point aux Iraniens, humiliés sur un 11-0 assez rare en tennis
de table, plus encore à ce niveau. Les frères Lebrun, qui s’étaient
fait peur samedi, pouvaient difficilement mieux se rassurer. Même
si l’adversité proposée lundi a fait que cette rencontre n’avait
rien d’un test pour eux.