Les malheurs de Roglic continuent

Si cela continue, Primoz Roglic passera bientôt davantage de
temps au sol que sur son vélo. Deux jours après avoir chuté lors de
la 9e étape du Giro, dimanche sur le tracé des Strade Bianche, le
Slovène est de nouveau tombé. Mardi matin, comme la plupart de ses
équipiers, le quadruple vainqueur de la Vuelta avait décidé de
reconnaître le profil du contre-la-montre du jour, tracé entre
Lucques et Pise, avec au menu 28,6 kilomètres pour cette 10e étape
disputée donc sous la forme d’un chrono, le deuxième déjà depuis le
départ de Durres.

Malheureusement pour le leader de l’équipe Red Bull-Bora
Hansgrohe, sorti très tôt, la pluie tombée auparavant avait rendu
la route très glissante. Roglic a pu s’en apercevoir à ses dépens
dans l’un des virages, où il s’est laissé surprendre sur cette
route détrempée et a terminé sur le bitume tout près des barrières
où s’étaient déjà massés de nombreux spectateurs.

Roglic a eu plus de chance
que dimanche

Heureusement plus de peur que de mal cette fois pour l’ancien
équipier de Jonas Vingegaard et Wout Van Aert, qui avait également
crevé dimanche. Le grand favori pour la victoire finale avec
l’Espagnol Juan Ayuso (UAE Emirates), lui aussi victime d’une chute
dimanche et qui avait dû se faire poser trois points de suture
après l’étape, a pu se relever sans aucun problème et remonter sur
sa selle, cette fois indemne.

Sa formation a confirmé un peu plus tard dans la matinée que
Roglic, relégué à la 10e place au classement général avant de se
présenter au départ de ce deuxième contre-la-montre individuel,
avait pu terminer tranquillement la reconnaissance du chrono, sans
blessure. Une bonne nouvelle pour le lauréat du Tour d’Italie en
2023, qui n’avait pas connu autant de chance deux jours plus tôt.
C’est en effet avec une jambe ensanglantée que « Rogla »
avait dû batailler pendant les cinquante derniers kilomètres pour
limiter la casse. Ce qu’il avait d’ailleurs plutôt bien fait.