Les Pacers, 25 ans plus tard !

Les Pacers attendaient cela depuis 2000 et leur défaite (4-2)
face aux Lakers. Vingt-cinq ans après, revoilà la franchise
d’Indianapolis en finale NBA. A l’aube de recevoir de nouveau New
York, samedi soir sur le parquet de la Gainbridge Fieldhouse lors
du match 6 de cette finale de conférence Est qui semblait presque
promise depuis le début aux joueurs de l’Indiana, il ne manquait
plus qu’une victoire aux Pacers pour pouvoir valider leur billet
pour la finale, vingt-cinq ans plus tard, et rejoindre ainsi OKC et
le MVP de la saison régulière Shai Gilgeous-Alexander en
finale.

Une occasion trop belle pour que Pascal Siakam et ses
coéquipiers la laissent passer. Deux jours après avoir bu la tasse
au Madison Square Garden face à des Knicks qui avaient, certes,
montré un tout autre visage ce soir-là lors du match 5,
l’ailier-fort camerounais, élu logiquement MVP de cette finale à
l’Est – il a encore terminé meilleur marqueur de son équipe samedi,
avec 31 points et un somptueux 10 sur 18 aux tirs – les hôtes de
Victor Wembanyama et des Spurs à l’Accor Arena en janvier dernier
lors des deux matchs du NBA Paris Games ont donné une dernière
leçon (125-108), décisive cette fois, à des New Yorkais qui ont
notamment payé au prix fort samedi leur grand nombre de pertes de
balle (17).

Haliburton déchaîné dans
le dernier quart-temps

Les Knicks, malgré les efforts de leurs deux superstars Jalen
Brunson (14 points, 8 rebonds, 6 interception) et Karl-Anthony
Towns (22 points et 14 rebonds), mais surtout d’un excellent OG
Anunoby (24 points) ont définitivement sombré en seconde mi-temps
(34-23 dans le troisième quart-temps) face à Indiana et un Tyrese
Haliburton d’abord dans le dur avant de rejaillir de sa boîte dans
l’ultime période, avec 11 de ses 21 points de la soirée au cours de
ces douze dernières minutes, tandis qu’Andrew Nembhard, auteur d’un
énorme travail en défense sur Brunson, a compilé 14 points et 8
passes. Le Thunder, qui recevra les Pacers dans le match 1 jeudi
soir, est prévenu : Siakam et les siens rêvent d’offrir à leur
franchise la première bague de son histoire.