Loïs Boisson exclue, la terrible sanction
Qualifiée pour les quarts de
finale de Roland- Garros, Loïs Boisson n’a pas toujours eu un
comportement irréprochable dans ses jeunes années.
Loïs Boisson est LA révélation du Tournoi de Roland-Garros. Si
le nom de la Française de 22 ans était connue des initiés,
notamment grâce à ses bons résultats sur le circuit satellite, la
361e joueuse mondiale a explosé à la face du monde sur
la terre battue de la Porte d’Auteuil et disputera ce mercredi les
quarts de finale face à la jeune prodige russe Mirra Andreeva.
Cette entrée fracassante dans la cour des grandes n’étonne pas
Patrick Larose, le premier entraîneur de la Dijonnaise.
« Je l’ai eue à 8 ans, a-t-il raconté auprès
d’Eurosport. J’étais
conseiller technique régional à la retraite. En septembre 2011, une
petite fille se présente aux évaluations. Je lui lance une première
balle, elle n’avait jamais pris une raquette de sa vie, et de
suite, elle me la renvoie après le premier rebond. En 2
minutes, je vois que c’est une bombe. »
« Elle courrait comme une folle, elle avait une adresse
diabolique et un jeu de raquette fou avec des
qualités hors norme de vitesse, a-t-il poursuivi. J’ai
écourté la séance pour proposer un projet à ses parents. Je n’avais
jamais vu ça, et pourtant, j’en ai vu beaucoup. »
L’histoire d’amour entre Loïs Boisson et le tennis pouvait
commencer.
« C’était de la colère à l’état pur »
Tout n’a pas été simple pour autant pour l’entraîneur
bourguignon. La faute à des problèmes de comportement de la jeune
fille, coupable de violents accès de colère. « Comme elle
ne réussissait pas du premier coup, Loïs se frustrait
beaucoup. Elle balançait ses raquettes et, souvent,
j’étais obligé de l’exclure du court. J’essayais de trouver
des moyens de gérer sa frustration mais c’était
compliqué », a confié le technicien.
Mais la prodige a bien changé depuis ses débuts, de l’aveu même
de Patrick Larose. « Cette semaine, on voit qu’elle a un
calme intérieur, elle ne l’avait pas au départ mais ça doit
bouillir dans sa tête, a-t-il fait observer. Jeune, Loïs
était très renfermée et ne livrait jamais ses
sentiments. Quand elle jetait des raquettes, c’était de la
colère à l’état pur. On avait un peu mal pour elle. »
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