Loïs Boisson repêchée pour Wimbledon ?

Révélation de Roland-Garros grâce à un parcours de rêve jusqu’en
demi-finale du tournoi parisien, avec notamment des victoires sur
Jessica Pegula et Mirra Andreeva, respectivement troisième et
sixième joueuses mondiales, Loïs Boisson a changé de monde, Porte
d’Auteuil.

Pour autant, la Française ne disputera pas Wimbledon. Car si
elle pointe désormais à la 65^e place mondiale, elle
n’était que 361^e joueuse mondiale au moment du
« cut », seules les cent premières joueuses accédant
directement au tableau principal.

La Dijonnaise avait  bien par la suite demandé une
invitation mais celle-ci lui a été refusée, les organisateurs de
Wimbledon jouant la carte de la préférence nationale en réservant
sept des huit invitations à des joueuses anglaises et en donnant la
huitième à Petra Kvitova, double vainqueur du tournoi.

Des éliminées repêchées mais…

Loïs Boisson en était quitte pour en passer par les
qualifications. Las, le tirage au sort ne lui a pas été clément et
la Tricolore, qui disputait à cette occasion son premier match sur
gazon, a été éliminée dès le premier tour des qualifications,
battue par la Canadienne Carson Branstine.

Les qualifications sont désormais terminées et les seize
heureuses élues sont connues avec parmi elles, deux Françaises,
Diane Parry et Elsa Jacquemot et… Carson Branstine.

Certaines joueuses peuvent néanmoins encore espérer intégrer le
tableau. En cas de forfait, une joueuse battue en qualification
sera en effet appelée et sera « Lucky loser ». Il s’agira
de la joueuse la mieux classée parmi les joueuses battues en
qualification.

Forte de sa 65^e place mondiale, Loïs Boisson
peut-elle espérer finalement intégrer le tableau ?
Malheureusement non, car les «  lucky loser » doivent
avoir été battues au dernier tour des qualifications… En l’espèce,
la mieux placée est une autre Canadienne, la jeune Victoria Mboko,
seulement âgée de 18 ans.