Louis Bielle-Biarrey, la grosse inquiétude
S’il a été l’un des artisans de
la victoire de l’Union Bègles-Bordeaux, samedi, face à Northampton,
Louis Bielle-Biarrey a été victime d’un nouveau malaise avant le
match.
L’Union Bègles-Bordeaux a écrit la plus belle page de
son histoire, samedi. Un an après avoir sombré en finale du Top 14
face à Toulouse, l’UBB n’a cette fois pas laissé passer sa chance.
Opposés à Northampton en finale de la Champions Cup, les Girondins
l’ont en effet emporté 28-20, devenant ainsi le cinquième club
français à inscrire son nom au palmarès de l’épreuve.
Tandis que Mathieu Jalibert était
élu homme du match, Damian Penaud a encore un peu plus soigné ses
statistiques sur la scène européenne en inscrivant un doublé, ses
12e et 13e essais de la saison dans la compétition. Une fois n’est
pas coutume, Louis Bielle-Biarrey a été plus discret.
Repositionné à l’arrière après la
sortie des Romain Buros dès la 21e minute, l’Isérois n’a pas pesé
dans les débats comme à son habitude. Pas de quoi gâcher son
bonheur. « Je suis super fier », a-t-il lâché en zone
mixte, ne manquant pas de rendre hommage à Damian
Penaud:
« Damian, c’est quelqu’un d’assez exceptionnel. Il fait
encore un match génial. »
Louis Bielle-Biarrey, malaises à répétition
Si les sourires étaient de mise à
l’issue de la rencontré, la préparation a été bien plus compliquée
pour LBB, comme l’a révélé son président Laurent Marti auprès de
Rugbyrama. « Loulou a vomi, il a fait des malaises, s’est
endormi dans le bus entre l’hôtel et le stade… Après son premier
plaquage, il a dit « je ne sais plus trop ou je suis »
», a ainsi confié le grand patron de l’UBB. De quoi forcément
inquiéter.
Louis Bielle-Biarrey est toutefois coutumier du fait. Il n’en
peine pas moins à expliquer ces vomissements, reconnaissant
seulement (un peu) stresser avant les matches. « C’est
peut-être pour ça que je vomis », a-t-il récemment lancé
dans une interview accordée à L’Equipe. « Ça
m’est même arrivé à la mi-temps dans les
vestiaires, a-t-il confié. Là, ça ne se voyait
pas. C’est vrai que ça a fait beaucoup parler car ce n’est pas
commun, mais les personnes qui me côtoient, que ce soit l’UBB ou en
équipe de France, avaient plus ou moins l’habitude. Personne n’a
vraiment d’explication, mais ça me dérange pas non plus pour jouer
les matches. »
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