Louis Bielle-Biarrey, le verdict tombe
Malgré son statut de nouvelle
star du rugby français, Louis Bielle-Biarrey continue de faire le
bonheur de ceux qui le côtoient à l’UBB, adversaire de Northampton
samedi en finale de la Champions Cup.
Un nouveau club français inscrira-t-il son nom au palmarès de la
Champions
Cup ? Samedi, au Millennium Stadium de Cardiff,
Bordeaux-Bègles tentera de succéder à La Rochelle, sacrée en 2022
et 2023, et au Stade Toulousain, couronné en 2021 et 2024. Il
faudra pour cela que l’UBB s’impose contre Northampton. Pas une
mince affaire, les Saints ayant écarté Clermont (46-24), Castres
(51-16) et le Leinster (37-34) pour se hisser en finale.
Mais le club girondin pourra évidemment compter sur Louis
Bielle-Biarrey, la nouvelle star du rugby français. Grand artisan
de la victoire des Bleus au dernier Tournoi des Six Nations,
l’ailier tricolore (21 ans) n’en finit plus d’épater. Même en
interne, certains sont encore surpris par le talent du natif de La
Tronche qui, malgré des sollicitations médiatiques devenues bien
plus nombreuses ces derniers mois, est resté le même.
« Il n’a pas changé. C’est vraiment le gendre idéal.
C’est le joueur que tu rêves d’avoir dans ton club, apprécie
le président bordelais Laurent Marti, interrogé dans les colonnes
de L’Equipe. Il est câblé, sympa et ne se prend
pas pour un autre. Ce n’est que du bonheur. Et franchement, si tu
le croises dans la rue, tu ne te dis pas que Louis est peut-être le
meilleur ailier de la planète… » Et qu’il va peut-être
déjà devenir champion d’Europe.
Louis Bielle-Biarrey, « peut-être le meilleur ailier de la
planète »
En mars dernier, après avoir battu le record d’essais marqués
dans une même édition du Tournoi (8), « LBB » avait déjà
prouvé qu’il avait toujours la tête bien vissée sur les épaules,
malgré son nouveau statut. « Ça me fait bizarre.
Honnêtement, je ne réalise pas forcément, confiait-il,
toujours à L’Equipe. Je suis content que mes performances
plaisent aux gens, à l’équipe, au sélectionneur, à tout le monde.
Franchement, c’est juste cool. »
« On n’est quand même pas au foot…, avait-il
ajouté. Je peux sortir tranquillement dans la rue sans être
dérangé. Toutes proportions gardées, j’ai fait un bon Tournoi, mais
je ne suis pas non plus Kylian Mbappé. » S’il ajoute la
Champions Cup à sa vitrine de trophées ce week-end, pas sûr que
Louis Bielle-Biarrey continue à passer aussi incognito en
retrouvant les bords de la Garonne, où une fan zone géante sera
installée place des Quinconces.
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