Louis Bielle-Biarrey, les mots forts

Inhabituellement muet sur la pelouse de Cardiff, samedi
après-midi lors de cette finale de Champions Cup face à Northampton
qui a débouché sur le premier sacre européen de l’Union
Bordeaux-Bègles, Louis Bielle-Biarrey ne s’est pas tu en revanche
un peu plus tard en zone mixte au moment de revenir sur ce titre,
et plus belle page de l’histoire de l’UBB.

Ravi de faire partie de ce groupe qui restera à tout jamais dans
la légende des Girondins (« Je suis super
fier ») sans pour autant perdre de vue que la saison
pourrait être encore plus belle d’ici quelques semaines
(« On est tous des compétiteurs, on a tous des objectifs
super élevés »), l’explosif ailier de 21 ans, nouvelle
pépite du rugby français, a surtout tenu à s’attarder sur
l’importance de Damian Penaud dans ce titre de champion d’Europe,
et pas uniquement parce que le grand incertain pour cette finale,
finalement présent au coup d’envoi samedi à Cardiff, a encore été
l’un des héros, avec ce doublé venu s’ajouter à la collection
d’essais (dont neuf en deux rencontres uniquement) de celui qui a
établi le nouveau record cette saison dans la compétition (14) et a
logiquement été élu meilleur joueur de cette édition.
« LBB » ne cache pas son admiration pour son
coéquipier.

Bielle-Biarrey :
« Damian est quelqu’un d’assez
exceptionnel »

« Damian, c’est quelqu’un d’assez exceptionnel (…) Il
fait encore un match génial. » Le meilleur joueur du
dernier Tournoi des 6 Nations, remporté avec les Bleus, va même
plus loin : s’il en est là aujourd’hui, il assure qu’il le doit
pour beaucoup à Penaud. « J’apprends beaucoup à ses côtés
(…) C’est grâce à des mecs comme Damian que j’arrive à performer
sur le terrain. »

L’éloge de Bielle-Biarrey, également impressionné par la manière
dont son ailier et aîné s’est remis de sa blessure, va toutefois
au-delà des qualités de rugbyman du désormais co-meilleur marqueur
d’essais du XV de France. « Il s’est fait une entorse à la
demi-finale. Il n’a jamais paniqué, il est ultra professionnel par
rapport à sa récupération, à ses routines. » Le
« TGV » de l’UBB n’a pas besoin de chercher bien loin sa
référence.