Mads Pedersen, la passe de quatre
Déjà vainqueur de trois étapes
depuis le départ de ce 108e Giro, Mads Pedersen s’est offert un
nouveau succès, ce vendredi à Vicenza lors de la 13e étape en
résistant jusqu’au bout à Wout Van Aert au prix d’un effort une
nouvelle fois impressionnant. Troisième de l’étape, Isaac Del Toro
conserve le maillot rose.
Une fois de plus, il n’y avait rien à faire face à Mads
Pedersen. Jamais aussi impressionnant que dans les sprints en côte,
le Danois a de nouveau fait parler toute sa puissance pour
s’imposer en puncheur, ce vendredi sur la ligne d’arrivée de
Vicenza lors de la 13e étape du Giro. Déjà vainqueur de trois
étapes (la 1ere, la 3e et la 5e), le maillot cyclamen s’offre du
même coup un quatrième succès et confirme s’il le fallait encore
qu’il fait désormais partie des extra-terrestres de la spécialité
du peloton.
Beaucoup de spécialistes avaient pensé en étudiant le profil du
final de l’étape que le coureur de l’équipe Lidl-Trek risquait de
coincer face à de tels pourcentages. Il n’en a rien été. Et au prix
d’un somptueux numéro de costaud une fois de plus, Pedersen, encore
monstrueux, a surpris tout le monde. Fidèle à ses habitudes, le
triple vainqueur de Gand-Wevelgem a produit le premier son effort,
à 200 mètres de la ligne dans le dos d’un Isaac Del Toro ayant eu
le tort de ne pas regarder derrière lui.
Une nouvelle fois très fort, le Danois a ensuite tout donné pour
passer la ligne le premier, et ce en dépit de la pression d’un Wout
Van Aert totalement revigoré qui avait immédiatement pris la roue
de son rival après que celui-ci a lancé le sprint, mais sans jamais
parvenir à l’inquiéter malgré un gros effort de la part du Belge
également.
Bardet repris à 500 mètres
de la ligne
Del Toro, finalement troisième de l’étape, à deux secondes de
Pedersen et Van Aert, conserve le maillot rose de leader, avec
désormais 38 secondes sur son leader Juan Ayuso. L’Espagnol a
toutefois repris deux secondes au Mexicain dans le dernier sprint
intermédiaire du jour après que Del Toro l’a laissé passer juste
avant la ligne. Juste après, Romain Bardet, qui dispute son 18e et
dernier Grand Tour, avait tenté d’accélérer dans la descente qui
plongeait vers Vicenza.
Accompagné de Mathias Vacek (Lidl-Trek), équipier de Pedersen,
le vétéran français a cru à la victoire jusqu’à… 500 mètres de
l’arrivée et cette nouvelle explication annoncée entre les
meilleurs qui a bien eu lieu. Pour le plus grand bonheur d’un
Pedersen quatre étoiles qui affiche désormais 54 victoires à son
palmarès.
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