Matthieu Jalibert, l’humiliation qui ne passe pas
Le demi d’ouverture bordelais,
Matthieu Jalibert, n’a pas oublié l’humiliation subie il y a un an
en finale du Top 14 face à Toulouse.
L’Union Bordeaux-Bègles retournera au Stade de France. Comme
l’année dernière,
les champions d’Europe en titre se sont qualifiés pour la finale du
Top 14 après avoir battu sans trembler Toulon (32-25),
samedi soir à Lyon en demi-finales. Et comme l’année dernière, les
hommes de Yannick Bru retrouveront le Stade Toulousain en finale,
le samedi 28 juin.
Humiliée l’an dernier en finale par les Toulousains (59-3),
l’UBB aura à cœur de laver l’affront, en plus de réaliser un doublé
historique pour le club. Au sortir de la victoire face aux
Toulonnais, Matthieu Jalibert a confié avoir toujours ce cuisant
revers en travers de la gorge.
« Ce que je ressens après la victoire contre Toulon ? Il y a
beaucoup de bonheur, beaucoup de fierté, a-t-il déclaré au
micro de Canal+. On a tous en tête l’échec de l’année dernière,
ça nous a motivés pour revenir. On a eu la chance d’aller chercher
une première étoile, un premier titre européen. Voilà, cela montre
que le club a encore faim, que les joueurs ont encore de
l’ambition, et je pense qu’on l’a montré aujourd’hui face à
Toulon. »
Jalibert: « On a tous en tête l’échec de l’année
dernière »
Le demi d’ouverture français a ensuite rendu un bel hommage à
ses supporters. « Vivre ça avec les supporters qui sont
encore là, malgré le fait que ce soit compliqué de venir à Lyon, de
s’organiser… Ils sont toujours là, ils nous soutiennent à chaque
déplacement, a tenu à souligner le natif de
Saint-Germain-en-Laye. Donc je suis juste content, content pour
le club, content pour eux, et cela fait énormément plaisir de
partager tout ça avec tous ces gens qui nous supportent. »
Maxime Lucu n’a également pas oublié la terrible déconvenue face
aux Toulousains. « Arriver en finale, ça ne garantit rien,
on l’a vu l’année dernière, a rappelé l’international
tricolore. Il faut repartir au boulot. On est content de passer
cette étape. On ne savait pas ce que c’était de ne pas jouer de
barrage. Il fallait se servir des 10 jours pour travailler.
Physiquement, on était bien. On sait que Toulouse peut faire la
passe de trois. On sait à quoi s’attendre. Si on n’arrive pas prêt,
on connaît tous le résultat. » Le message est passé.
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