Michael Schumacher, le pire se confirme
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Ancien patron de Michael
Schumacher chez Benetton, Flavio Briatore a évoqué l’état de santé
du Baron rouge.
Plus de onze années ont passé depuis décembre et l’accident de
ski dont a été victime Michael Schumacher à Meribel, en Savoie. Et
depuis sa sortie de coma, six mois après sa terrible chute, le plus
grand mystère entoure l’état de santé de l’ancien pilote, son
épouse, Corrina gardant le plus grand secret autour du septuple
champion du monde.
« Michael manque à tout le monde. Mais Michael est là.
Il est différent, mais il est là. Il me montre à quel point il est
fort chaque jour… », avait-elle confié pour le
documentaire Netflix qui lui était consacré,
ajoutant: « Il suit des traitements. On fait tout
pour améliorer son état, s’assurer qu’il est à l’aise et pour lui
faire sentir notre famille, notre lien. Quoi qu’il arrive, je ferai
tout ce que je peux. On le fera tous. En tant que famille, on
essaie de continuer comme Michael l’aurait aimé et comme il
l’aimerait encore. La vie continue. »
Et si certains avaient repris espoir ces derniers mois en
apprenant que Schumi avait signé, certes avec l’aide de sa femme,
un casque de Jackie Stewart en vue d’une vente aux enchères, les
descriptions faites par ceux qu’ils bien connu n’incitent guère à
l’optimisme. En témoignent les déclarations de Flavio Briatore dans
les colonnes du Corriere della Sera.
« Si je ferme les yeux, je le vois sourire après une
victoire », a ainsi confié l’ancien patron de l’équipe
Benetton, avec laquelle Michael Schumacher a décroché ses deux
premiers titres de champion du monde, ajoutant : « Je
préfère me souvenir de lui comme ça plutôt que de lui, allongé sur
un lit. » Elisabetta Gregoraci, son ancienne épouse,
avait provoqué la colère du clan Schumacher en peignant un tableau
très sombre de la situation. « Michael ne parle pas, il
communique avec ses yeux, avait-elle révélé. Seules
trois personnes peuvent lui rendre visite, et je sais qui elles
sont. »
Felix Gorner, l’un des plus grands suiveurs de la F1 en
Allemagne, avait également été alarmiste à la fin de l’hiver.
« La situation est très triste. Il a besoin de soins
constants et dépend entièrement de ses soignants. Il ne peut plus
s’exprimer verbalement », avait-il regretté au micro de
RTL en Allemagne.
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