Mike James sans langue de bois

A 34 ans, Mike James est assurément la star du championnat de
France de basket. L’Américain, qui n’avait jamais passé plus de
deux ans dans le même club, porte le maillot de Monaco depuis 2021
et tentera de remporter dans les prochaines semaines un troisième
titre de champion de France et sa toute première Euroligue. Cette
semaine, le meneur-arrière était l’invité du Youtubeur grec
Amerikanos24, et il a évoqué plusieurs sujets sans langue
de bois.

Le natif de Portland, qui émarge à trois millions de dollars
cette saison et est sous contrat avec la Roca Team jusqu’en juin
2027, a notamment évoqué son rapport à l’argent : « Les supporters
partent du principe que lorsqu’on va quelque part, on éprouve un
profond amour et une profonde reconnaissance pour l’endroit où l’on
va. J’ai des gens chez moi qui ont des besoins essentiels comme de
la nourriture, de l’eau ou un abri. Alors je vais jouer pour gagner
plus d’argent. J’adore le club, j’y ai beaucoup d’amis, mais ma
famille, que j’aime et qui m’a soutenu, a besoin de moi. Je prends
soin d’elle et je dois ensuite prendre soin de moi pour le reste de
ma vie. La plupart des gens jouent au basket pendant seulement dix
ans », a-t-il déclaré, dans des propos relayés par Basket
Europe.

James : « Quand tu entres
dans le livre des records et que tu vois mon
nom… »

A la question « serais-tu prêt à échanger tes trophées
individuels contre une Euroligue ? », Mike James, MVP de la
saison 2023-24 d’Euroligue et des Finales de Betclic Elite 2024, et
meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroligue, n’a pas réfléchi
longtemps avant de répondre : « Non. Qui ferait ça ? Je veux
gagner. Je veux tout, pour être honnête. Une équipe remporte le
trophée, c’est un exploit incroyable, c’est sûr, c’est pour ça que
je joue. Mais quand tu entres dans le livre des records et que tu
vois mon nom… C’est juste moi, tout seul. Rien d’autre, personne ne
te l’enlèvera. Quelqu’un doit me battre pour me sortir de là. C’est
dur de me l’enlever. Je ne change rien, mais je vais tout avoir.
D’une manière ou d’une autre, un jour ou l’autre. » Les supporters
monégasques l’espèrent…