Milan s’impose, Pogacar reste en jaune

Jonathan Milan était le plus puissant. Ce jeudi, l’Italien,
pensionnaire de l’équipe Lidl-Trek, a remporté, au sprint, la
huitième étape du Tour de France 2025. Le sprinteur a devancé le
Belge Wout van Aert (Visma Lease a Bike) et l’Australien Kaden
Groves (Alpecin-Deceuninck). Cette étape, longue de 171,4
kilomètres, s’est déroulée entre Saint-Méen-le-Grand et Laval
Espace Mayenne, sur les routes des départements de
l’Ille-et-Vilaine et de la Mayenne. 176 coureurs étaient au
départ.

Une fois n’est pas coutume, le peloton a longtemps roulé groupé,
à une allure modérée. En tête de celui-ci, Intermarché-Wanty a fait
le tempo, pour son sprinteur érythréen Biniam Girmay, en quête
d’une premier victoire cette année. La Lidl-Trek de Jonathan Milan
a ensuite pris le relais.

Après le sprint intermédiaire de Vitré, au kilomètre 85,5,
remporté par Milan, les Français Matteo Vercher et Mathieu
Burgaudeau, tous deux pensionnaire de l’équipe française
TotalEnergies, ont lancé une attaque. Leur avance n’a jamais
vraiment dépassé la minute. La faute aux différentes équipes de
sprinteurs qui avaient bien l’intention de se jouer cette victoire
d’étape, avec une arrivée en faux plat montant.

Des sprinteurs piégés dans le
final

Le peloton a finalement terminé avec une allure particulièrement
élevée, comme dans la seule difficulté du jour, la côte de
Nuillé-sur-Vicoin (4e catégorie, 900 mètres à 3,8 %). Cela a fini
par condamner définitivement le duo de tête, qui se consolera en se
partageant le prix de la combativité. Burgaudeau a été le dernier à
être repris, à dix kilomètres de l’arrivée.

Dans les derniers kilomètres, les incidents se sont multipliés.
L’un des grands favoris à la victoire du jour, Tim Merlier,
champion d’Europe et vainqueur à Dunkerque, a été victime d’un
problème mécanique et a été contraint de changer de vélo, à 12
kilomètres. Le Français Paul Penhoët (Groupama-FDJ) a lui aussi été
victime d’une crevaison. Les deux hommes sont ensuite parvenus à
revenir dans le peloton.

D’autres ont été distancés, comme Jordi Meeus, le sprinteur de
Red Bull. À trois kilomètres, Alpecin-Deceuninck était en tête d’un
peloton particulièrement étiré. Sous la flamme rouge, c’était
ensuite la Lidl-Trek qui était idéalement placée pour lancer
Jonathan Milan. L’Italien a fait parler sa puissance pour décrocher
le premier succès de sa carrière sur le Tour de France Le Slovène
Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) conserve son maillot jaune de
leader du classement général.