Monaco tient sa finale !

Monaco tient sa finale !

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Monaco disputera dimanche face au
Fenerbahçe à Abu Dhabi la première finale de son histoire en
Euroligue. Vendredi, les Monégasques et un Alpha Diallo
exceptionnel (22 points) ont surclassé l’Olympiakos (78-68),
pourtant porté par un énorme Evan Fournier (31 points, record dans
la compétition).

Monaco l’a fait ! Pour leur retour au Final Four de l’Euroligue,
ce vendredi à Abu Dhabi, les Monégasques ont décroché leur billet
pour la première finale de leur histoire dans la compétition.
Troisième de la plus prestigieuse des Coupes d’Europe il y a deux
ans, le club de la Principauté s’est cette fois hissé sur la
dernière marche au prix d’un exploit retentissant face à
l’Olympiakos (78-68), qui avait terminé la saison régulière en
tête.

Mais vendredi soir sur le parquet d’Abu Dhabi, les patrons, ce
n’étaient pas les Grecs et Evan Fournier, pourtant auteur d’un
match ébouriffant (31 points, record personnel en Euroligue), mais
bien les joueurs de Vassilis Spanoulis, trois fois vainqueurs de
l’Euroligue dont deux fois avec cette équipe de l’Olympiakos qu’il
connaît par cœur. Le successeur de Sasa Obradovic avait mis en
place un plan pour faire chuter sa « deuxième maison ».
Une stratégie, avant tout basée sur une pression défensive de tous
les instants, destinée à asphyxier ses anciennes couleurs et à les
priver de solution qui a permis aux Monégasques et à un Alpha
Diallo exceptionnel (22 points, 6 rebonds) de terrasser le grand
favori pour le titre cette année.

Cette victoire historique de la Roca Team a pris corps dès le
premier quart-temps avec un Mike James, lui aussi excellent dans
cette demi-finale (17 points, 7 rebonds, 7 passes), qui ne s’est
pas gêné pour planter quelques banderilles, au même titre qu’Evan
Fournier et Nigel Williams-Goss (12 points seulement toutefois au
final) du côté de l’Olympiakos. Les deux équipes étaient néanmoins
toujours au coude à coude (17-17) à l’issue des dix premières
minutes.

Monaco impérial jusqu’au
bout

Mais Monaco, rentré à la pause avec trois points d’avance
(35-32), a ensuite rapidement pris la main. Et tandis que les
Grecs, Fournier excepté, continuaient de tout rater ou presque à
longue distance, la faute avant tout et toujours à cette pression
monégasque de tous les instants pour rendre toutes les tentatives
adverses compliquées, les doubles champions de France, portés
également par Elie Okobo (7 points) et Jaron Blossomgame (12
points), ont pris un temps le large. Après que ce diable de
Fournier a sonné la révolte, les Grecs sont revenus à neuf points.
Mais il était dit qu’il ne pourrait rien arriver vendredi à ces
Monégasques et à Mam Jaiteh (11 points, 6 rebonds) qui n’avaient
peut-être jamais semblé autant maîtres de leur sujet depuis le
début de la saison.

Les dernières minutes, avec notamment cette interception d’Okobo
dans les mains de Fournier pour le dunk de Diallo ou encore ce
panier de James initié sur un contre de Blossomgame en attestent.
Monaco a tout pour soulever le trophée dimanche. Il faudra de
nouveau le démontrer face aux Turcs de Fenerbahçe, tombeurs dans la
première demi-finale du Panathinaïkos, tenant du titre.

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