Patrick Montel, hommages et émotion
Toujours aussi mordu
d’athlétisme, Patrick Montel était présent ce week-end aux 15km du
Puy-en-Velay où il a retrouvé son ancien compère aux commentaires
sur France Télévisions.
A 72 ans, Patrick Montel ne lève pas le pied. S’il a annoncé son
départ à la retraite en novembre 2020 après 33 ans de carrière sur
le service public, l’ancienne voix de l’athlétisme sur France
Télévisions continue de se passionner pour la course à pied.
L’ancien enseignant enchaîne ainsi les apparitions sur les
courses, jouant le plus souvent le rôle du speaker. Après avoir été
sur les 20 kilomètres de Maroilles, jeudi 1er mai, où
était également présente son ancienne collègue Marion Rousse,
Patrick Montel était ainsi ce dimanche au 15 kilomètres du
Puy-en-Velay.
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Les coureurs engagés ont eu fort à faire dans la commune de la
Haute-Loire. La faute à des conditions apocalyptiques puisqu’un
orage de grêle s’est abattu sur les participants.
« Conditions météo dantesques pour les 15 km du Puy en
Velay , pluie, orage et grêle ! », a d’ailleurs écrit
l’ancien journaliste de France 2 sur les réseaux sociaux pour
rendre hommage aux coureurs présents.
Retrouvailles, plus de dix ans après
Mais ce passage par Le Puy-en-Velay a également été l’occasion
de grandes retrouvailles avec Bernard Faure, qui l’a accompagné des
années durant dans la cabine de commentateurs de France TV.
« La dernière fois qu’on a commenté ensemble, c’était il y
a plus de dix ans, à Moscou », s’est souvenu, ému,
l’ancien champion de France de marathon.
Bernard Faure a en effet quitté France Télévisions en 2014 après
avoir commenté les championnats du Monde de Moscou en 2013. Ces
retrouvailles ont été l’occasion pour l’ancien marathonien de
donner son avis sur l’évolution de la course à pied en France et
notamment sur l’essor du trail. « Le mot, c’est
surenchère. Le trail a surpris tout le monde. C’était un retour à
la nature. Tout le monde y va. Après, on peut se demander s’il faut
un dossard pour courir dans la nature. Pas forcément. Il n’y a pas
besoin d’un dossard pour aller courir dans les bois »,
a-t-il confié pour commencer.
« La confrontation sociale, c’est une autre dimension.
Le ranking, c’est un conditionnement socio-culturel que l’on a
partout et je ne vois pas pourquoi la course y échapperait,
a-t-il poursuivi. A partir de là, c’est la surenchère. Quand tu
ne peux pas sur une compétition donnée t’épanouir, tu te dis je
vais en faire plus car il y a moins de gens qui le font. Mais c’est
une dérive totale car quand tu vois que des gens en paient d’autres
pour courir à leur place pour s’afficher, c’est l’aspect extrême de
cette dimension dans ce que ça peut avoir de
pervers. »
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