Pogacar ne s’est « pas fait que des amis », un sale coup dénoncé
Lors de sa première course de la
saison aux Émirats arabes unis, Tadej Pogacar a eu une attitude qui
n’a pas plu au sein du peloton.
Tadej Pogacar est déjà en forme. Intouchable la saison passée,
le Slovène de 26 ans a démarré fort 2025. Pour sa première course
de l’année, le
champion du monde en titre a remporté l’UAE Tour (du
17 au 23 février), avec deux victoires d’étape à la clef. Une
semaine marquée également par une petite polémique lors de la
5e étape.
En effet, Tadej Pogacar a surpris tout le monde en attaquant à
148 kilomètres de l’arrivée pour revenir, avec son coéquipier Domen
Novak, sur l’échappée matinale. Si cette dernière a finalement été
reprise et que le Belge Tim Merlier s’est imposé au sprint, cette
attaque surprise du Slovène a étonné. Même agacé. « Il a
attaqué juste après un arrêt pipi. Alors qu’il y a normalement un
contrat entre les coureurs (ndlr : de ne pas attaquer lorsque les
concurrents s’arrêtent pour un besoin naturel). Attention à son
attitude », a lancé le journaliste Jérôme Helguers sur la
RTBF.
« Si on montre aux adversaires cette forme d’arrogance, ce
n’est pas bon »
En réalité, il y a une autre raison qui se cache derrière cette
soudaine offensive. Un pari lancé avec Florian Vermeersch.
« Je ne suis pas du genre à parier, mais aujourd’hui, il y
en avait un en jeu. On a trouvé un surnom pour Florian
(Vermeersch), inspiré d’un dessin animé, Franklin la tortue. En
slovène, Franklin se dit Francek. C’est le surnom de Florian,
maintenant. Il m’a dit que si je gagnais aujourd’hui, il se ferait
tatouer Francek sur l’avant-bras », a plaisanté « Pogi »
après la course.
Un pari qui n’a toutefois pas fait rire au sein du peloton. «
Justifier cela par un pari qu’il avait fait avec Florian
Vermeersch (son coéquipier), a ajouté Rodrigo Beenkens.
Attention. Quand on est déjà tellement fort, si on montre aux
adversaires cette forme d’arrogance, ce n’est pas bon. Et des échos
qu’on a, ils ne se sont pas fait que des amis chez UAE. » Un
avis partagé par Gérard Bulens. « Le moment était très mal
choisi, a-t-il estimé. Et je pense que la direction de
l’équipe peut très bien le lui dire, et qu’il va l’accepter sans
problème. Peut-être qu’il l’a regretté par la suite d’ailleurs.
»
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