Samir Nasri, le verdict tombe
Invité dans les colonnes de
L’Equipe à désigné le joueur le plus fort qu’il ait affronté, Samir
Nasri n’a guère hésité.
Le Barça a rarement réussi aux Gunners. La meilleure
illustration tient évidemment à la finale de la Ligue des champions
2006 perdue au Stade de France (2-1) malgré l’ouverture du score de
Sol Campbell en première période. Plus généralement, en neuf
confrontations face aux Blaugrana, Arsenal n’affiche qu’une seule
et maigre victoire, contre six défaites et deux matches nuls. Un
succès qui constitue le meilleur souvenir en Ligue des champions de
Samir Nasri.
Interrogé dans les colonnes de L’Equipe, l’ancien
Gunner voit dans « la victoire contre le grand Barça, avec
Arsenal, 2-1 à l’Emirates Stadium » en huitièmes de finale
aller, 2010-2011, le match qui l’a le plus marqué. « En
plus, je fais passe décisive sur le deuxième but
d”(Andreï) Archavine. Bon souvenir, ça », a-t-il
ajouté.
La suite avait été plus compliquée pour les Londoniens.
« Au retour, on ne touche pas le ballon du tout, on se
fait avoir un peu par l’arbitrage, et on perd 3-1, à 10, après le
carton rouge de (Robin) Van Persie (56e), qui n’a pas
entendu l’arbitre et qui prend un deuxième carton jaune
gratuitement. C’était le Barça de Guardiola qui gagnait tout, une
équipe injouable. Ça marque », a-t-il raconté.
Samir Nasri vote Lionel Messi
Le consultant de Canal+ considère d’ailleurs également Lionel
Messi comme le joueur le plus fort contre lequel il ait joué en C1.
« Il nous en a mis quatre avec Arsenal et on a perdu
4-1 au Camp Nou (en quarts de finale retour, le 6 avril
2010). C’est le seul joueur – et pourtant j’ai joué contre tous les
plus gros – où il y avait de la peur en face. Je voyais mes
défenseurs, les milieux à vocation défensive, le gardien, le coach…
Tu fais des plans anti-Messi… Il y a cette crainte-là. À
chaque fois qu’il touchait le ballon, il se passait quelque
chose », a-t-il expliqué.
« Honnêtement, 2008-2009, 2009-2010, 2010-2011, en
plus, chaque année on tombait contre eux, il était injouable,
vraiment, a-t-il poursuivi. Même quand tu fais tout bien,
tu le fermes, tu essayes de l’emmener sur son pied droit… Il avait
même les contres favorables. Le système était fait pour le mettre
dans les meilleures conditions. Il y avait Daniel Alves qui montait
beaucoup sur le côté droit, qui nous faisait beaucoup
défendre, (Andres) Iniesta au milieu. C’était vraiment
fort. »
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