Scandale à la CAN: l’Algérie sous enquête

La Confédération africaine de football (CAF) a lancé une enquête
officielle concernant la sélection féminine algérienne lors de la
CAN actuellement disputée au Maroc. L’instance évoque des «
violations présumées des Statuts et Règlements de la CAF »,
sans en préciser la nature exacte. Elle a par ailleurs précisé
qu’« aucun commentaire supplémentaire ne sera émis tant que la
procédure est en cours », alimentant ainsi le suspense autour
de cette affaire.

Cette décision intervient dans un contexte extrêmement tendu
entre l’Algérie et le Maroc, marqué par des accusations croisées et
une agitation intense sur les réseaux sociaux. Parmi les points
litigieux, des images de la conférence de presse de l’entraîneur
algérien Farid Benstiti ont fait grand bruit : le logo de Royal Air
Maroc, sponsor officiel de la compétition, semblait avoir été
retiré de l’arrière-plan officiel.

Du côté algérien, ces accusations sont rejetées en bloc. Le
retrait du logo, visible uniquement sur les images diffusées par la
télévision publique algérienne, constituerait une infraction aux
règles strictes de la CAF encadrant l’identité visuelle, régies par
des accords contractuels avec les partenaires commerciaux. S’y
ajoutent des allégations concernant la disparition ou la
dissimulation de logos sur le banc de touche de l’équipe, toutes
vigoureusement contestées par les médias locaux.

Quid de la CAN masculine ?

Certaines voix au sein du football africain dénoncent un
possible traitement différencié à l’encontre de l’Algérie. En 2023,
l’USM Alger avait notamment été sanctionnée par la CAF, avant que
le Tribunal arbitral du sport (TAS) n’annule ces mesures. Ce qui
nourrit les interrogations sur l’impartialité de l’instance.