Sébastien Chabal, quelle est la fortune de l’ancien rugbyman ?
Après avoir très bien gagné sa
vie en tant que rugbyman professionnel, Sébastien Chabal est
aujourd’hui entrepreneur.
« Je n’ai aucun souvenir d’une seule seconde d’un match
que j’ai joué. Je ne me souviens pas d’une seule des 62
Marseillaises que j’ai vécues. » Ancienne gloire du rugby
français,
Sébastien Chabal s’est livré comme rarement dans l’émission
Legend, diffusée sur YouTube, évoquant notamment l’amnésie
dont il souffre. L’ancien troisième ligne (47 ans) a également
abordé son après-carrière, lui qui a raccroché en 2014. Que devient
l’ex-flanker des Bleus ?
Après sa dernière expérience au LOU, où il a été sacré champion
de France de Pro D2, le « Caveman » a pris le temps de
« butiner », comme il le dit lui-même.
« J’ai monté une ou deux boîtes, où je me suis associé
dans des trucs un peu foireux », raconte-t-il. Sa plus
grande réussite ? Avoir lancé sa marque de vêtements,
Ruckfield, en 2017. Une entreprise qu’il a complètement rachetée
deux ans plus tard, réalisant un joli coup économique.
« En cinq ans, on a fait deux fois et demie le chiffre
d’affaires, dit-il. On a repris une boîte qui faisait 7
millions d’euros, et là on doit être entre 18 et 20 millions
d’euros de chiffre d’affaires. » Bien conscient que
« le bon sens ne suffit pas pour gérer une
boîte », l’ancien joueur du XV de France a dû se décider
à reprendre les études en intégrant une école de commerce, avec un
MBA à la clé, lui qui n’avait comme diplôme qu’un bac pro en
poche.
Le salaire XXL de Sébastien Chabal
L’entreprenariat est ce qui rythme le quotidien de Sébastien
Chabal, par ailleurs consultant pour l’émission Canal Rugby
Club sur Canal+, qui a aussi lancé Les Burgers de Jo.
« Ce qui m’anime aujourd’hui, ce n’est pas de gagner du
fric. L’argent, franchement, ça ne m’intéresse pas, jure celui
a débuté sa carrière à Bourgoin-Jallieu, avant de filer à Sale, au
Racing puis à Lyon. Je n’en ai pas des tas et des tas mais j’en
ai suffisamment, la vie est douce, la vie est
belle. »
S’il ne précise pas combien il gagne désormais en tant que chef
d’entreprise, le natif de Valence est transparent sur ce que lui a
rapporté sa carrière de rugbyman professionnel. « La
deuxième année (au CSBJ), je devais gagner 10 000 francs et la
troisième 65 000 francs par mois (environ 10 000 euros, ndlr). Je
devais gagner cinq ou six fois plus que mon papa »,
révèle-t-il. Des revenus qui ont gonflé dès qu’il a tutoyé le très
haut niveau et intégré la sélection.
« Quand tu es pris en équipe de France, c’est que tu
fais partie des meilleurs joueurs français donc normalement tu fais
partie des gros salaires. Moi, j’ai gagné jusqu’à 700 ou
800 000 euros par an, admet-il. C’est énorme mais on
ne parle pas du foot, quoi… » Des sommes qu’il a aussi pu
atteindre grâce à son image, son physique impressionnant et sa
notoriété, attirants pour de nombreuses marques, faisant de lui le
rugbyman français le mieux payé en 2007.« J’ai fait des trucs pour beaucoup d’argent, des
m*rdes »« Mais quand tu regardes, il n’y en a pas beaucoup qui
ont gagné de l’argent avec le sponsoring. Il y a eu moi, Fred
Michalak un petit peu. Et aujourd’hui, il y a Antoine
Dupont, explique celui qui était parfois surnommé
« Cartouche » ou « l’Animal ». J’ai fait
beaucoup de choses, des trucs super qui m’ont éclaté, des trucs un
peu moins bien, mais je les ai toujours choisis. J’ai fait des
trucs pour beaucoup d’argent, des m*rdes, et des trucs pour rien du
tout et c’était génial. »« Moi, je n’ai pas d’agent, tout passe par moi
directement, c’est simple, enchaîne Sébastien Chabal. Si
j’avais un agent, je gagnerais dix fois plus. Mais ce que je fais
aujourd’hui me va très bien. Je ne veux pas que mon unique activité
dans la vie soit d’attendre que des marques appellent Sébastien
Chabal. Moi je veux m’éclater, construire des boîtes,
entreprendre. » Et profiter au maximum de la liberté que
sa première vie de grand sportif lui a offerte.« Quand on dit que l’argent ne fait pas le bonheur, je
pense que c’est une c*nnerie, conclut celui qui a remporté le
Challenge européen et le championnat d’Angleterre avec les Sharks.
De ne pas t’inquiéter, de pouvoir aller au resto, changer la
machine à laver ou la voiture… Je n’ai pas changé grand-chose. J’ai
une belle maison, sûrement trop grande, mais je n’ai pas de grosse
bagnole. Le luxe, c’est de ne pas avoir à compter. Là, il peut tout
arriver, ça devrait aller. »
http://sf.sports.fr/wp-content/uploads/2025/04/sebastien-chabal.jpg
