Stade Français: « Une erreur » de recruter Labit et Ghezzal selon le propriétaire

Stade Français: « Une erreur » de recruter Labit et Ghezzal selon le propriétaire

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Dans une interview accordée à
L’Equipe, le propriétaire du Stade Français Hans-Peter Wild
reconnait qu’il n’aurait pas dû recruter les deux anciens
entraîneurs de l’équipe de France Laurent Labit et Karim Ghezzal
après la Coupe du Monde 2023.

Demi-finaliste la saison passée, à la lutte pour le maintien
cette saison. En l’espace d’un an, le Stade Français est tombé de
très haut. A tel point que ses deux entraîneurs-vedettes Karim
Ghezzal et Laurent Labit, arrivés directement du staff du XV de
France après le Mondial 2023, ne sont déjà plus là. Le premier a
été démis de ses fonctions fin septembre et a depuis rejoint le
LOU. Le deuxième s’est mis d’accord avec le club parisien cette
semaine pour s’en aller également. Dans une interview accordée ce
dimanche à L’Equipe, le propriétaire du Stade Français
Hans-Peter Wild n’y va pas par quatre chemins :
« C’était une erreur de les recruter. Cela n’a pas
fonctionné. À ce moment, j’aurais dû nommer Paul Gustard
directement
. »

Le coach anglais, qui était en charge de la défense depuis 2022,
a pris en main l’équipe suite au limogeage de Ghezzal et à la prise
de recul de Labit. Mais c’est justement ce trop grand nombre
d’interlocuteurs qui a provoqué la chute du club parisien, selon
Wild. « Nous avions bien débuté la saison dernière avec trois
victoires sous la direction de Paul. Puis après la Coupe du
Monde, Laurent et Karim ont pris en main l’équipe. Mais certains
joueurs parlaient à Paul, d’autres à Karim ou Laurent et d’autres
encore directement à Thomas (Lombard, le directeur général, ndlr),
ce qui a amené beaucoup de confusion. »

Wild : « Trop de frictions au
sein du staff »

Et donc au départ de Laurent Labit cette semaine. « Dans
l’intérêt du club, il a décidé de prendre du recul et nous avons
trouvé un accord à l’amiable avec lui. C’est une décision
collégiale. Et c’est d’abord une proposition venant de Laurent,
explique Wild. Il a fait ce choix pour le bien de l’équipe
et je le respecte pour ça. C’est important de le
souligner.
Il y avait trop de frictions au sein du staff.
Depuis huit ans que je suis à la tête du club, je dois gérer des
frictions… »

Actuellement 11eme avec deux points d’avance sur le barragiste
Perpignan et quatre sur la lanterne rouge Vannes, le Stade Français
affrontera Bayonne puis Montpellier pour finir le mois de mars. A
Paul Gustard d’assurer le maintien du club désormais. Avant de
partir cet été à Leicester, où il est annoncé ?

https://www.sports.fr/wp-content/uploads/2025/03/wild-ghezzal-labit-2023.jpg

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